Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2014).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Le Comité professionnel du pétrole (CPDP), fondé en 1950, a pour but de diffuser de l'information économique et statistique, d’assurer une veille réglementaire et de fournir des services mutualisés à la profession pétrolière.
Le Comité professionnel du pétrole, a été créé par 65 sociétés de raffinage et de distribution en juin 1950. L’OCRPI (Office central de répartition des produits industriels) et le CAP (Comptoir auxiliaire du Pétrole), organismes créés en 1940 pour répondre au besoin de répartition de la ressource en énergie, ont posé les bases du CPDP créé par[1], premier président du comité, et par Roger Duizabo, son secrétaire général. Cet organisme produit et publie des données statistiques nationales dans leur contexte international. Son bulletin mensuel, ses notes d’information économique, ses zooms et sa brochure annuelle dressent un panorama du secteur des hydrocarbures et des autres énergies dans l’économie française et mondiale. Les circulaires, le 4 pages et la revue de presse juridique, d’une part, le code du pétrole et les dossiers réglementaires, d’autre part, présentent la réglementation applicable en matière environnementale, douanière et fiscale.
Le CPDP collecte des données de marché, édite des publications et gère des flux numériques.
Le CPDP collecte auprès de la profession pétrolière et de nombreux organismes privés ou publics, français et étrangers, les données relatives aux ventes, stocks, livraisons, à l'import/export de produits pétroliers et à la production des raffineries, ainsi qu’aux marchés étrangers :
Le CPDP réalise des synthèses sur l’économie du pétrole et de l’énergie à partir de données publiques issues des organismes internationaux, des ministères et des organisations sectorielles :
Le CPDP assure le suivi de la réglementation pétrolière française et communautaire au quotidien. Cette veille réglementaire est mise à disposition de ses membres et abonnés à travers différentes publications traitant du droit en vigueur et du droit en préparation.
Le CPDP diffuse par ailleurs, via son site institutionnel en accès libre, les spécifications pétrolières, qui regroupent les caractéristiques douanières, administratives et intersyndicales des hydrocarbures raffinés disponibles sur le marché français.
Le CPDP édite des documents logistiques utiles aux opérateurs et à l’administration, qui permettent de compléter la connaissance des infrastructures et des flux :
Le CPDP exploite un centre serveur par lequel les opérateurs pétroliers transfèrent des données numériques ayant trait aux mouvements logistiques et émettent ou apurent des documents douaniers en vue de la réception ou de l’expédition de produits pétroliers à destination des États membres de l’UE. Il permet aux dépôts pétroliers de déclarer en douane les mises à la consommation des supercarburants, gazoles et autres produits pour le compte des distributeurs pétroliers.
Il exploite par ailleurs une solution de dématérialisation et d’archivage des factures entre clients et fournisseurs de l’industrie pétrolière.
Le CPDP est une association loi de 1901. Il réunit en son sein la plupart des entrepositaires agréés de la distribution de produits pétroliers : les membres de l’Union française des industries pétrolières , de l’Association des Indépendants du Pétrole (AIP), de la Fédération Française des Pétroliers Indépendants ), de l’Union des importateurs indépendants pétroliers, des filiales de compagnies, des indépendants non fédérés…
Le CPDP compte une cinquantaine de membres mais aussi des abonnés et utilisateurs.
Parmi ceux-ci se détachent trois groupes : les organismes pétroliers représentatifs des sociétés pétrolières, les administrations et organismes officiels qui interviennent dans le domaine du pétrole et de l’énergie et enfin, tous les organismes, les cabinets juridiques ou de consultants et les particuliers qui n’appartiennent pas directement au monde du pétrole mais qui sont intéressés par l’information diffusée par le comité.