Né d’un père libanais chrétien et d’une mère marocaine musulmane[2], Combo travaille jusqu’en 2012 comme directeur artistique pour une agence publicitaire.
Le , Combo est agressé par quatre jeunes[7]porte Dorée à Paris, alors qu’il terminait la reproduction du logo Coexist — créé par l’artiste polonais Piotr Młodożeniec(pl) en 2005 —, logo jouant sur les symboles des trois principales religions monothéistes[8],[9].
Du au , l’Institut du monde arabe accueille une exposition de Combo intitulée « Coexist », en souvenir des grandes marches républicaines de .
À partir du , avec trois autres artistes, il colle sur les panneaux d’affichage électoraux de Paris des affiches qui parodient celles des candidats à l’élection présidentielle française. Chaque affiche met en scène un personnage issu de la bande dessinée (comme le Schtroumpf grognon) ou du cinéma d’animation (Pinocchio, la Petite Sirène, Cendrillon) et un slogan : « Moi j’aime pas les élections », « Jiminy Cricket n’a jamais été mon assistant parlementaire », « En nage », « Ma robe et mes souliers m’ont été offerts par une amie ». « L’objectif est de faire comprendre le champ lexical qui est derrière les slogans des candidats, de les décoder et de les décrypter », déclare Combo au site du quotidien Le Monde le [10].
En , Combo accuse Jean-Luc Mélenchon d’utiliser une de ses œuvres, La Marianne asiatique réalisée en 2017, sans autorisation dans des clips de campagne. En , le mouvement La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon sont condamnés en appel à payer 40 000 euros pour atteinte aux droits patrimoniaux et moraux de Combo. Pour l'avocat du graffeur : « C’est une victoire historique, car elle constitue la première jurisprudence rendue en France protégeant une œuvre de street art par le droit d’auteur[11],[12],[13]. ».
Cependant une décision de justice antérieure en date du 14 novembre 2007 a consacré la protection d'une œuvre de street-art au titre du droit d'auteur, ici pour l'artiste Invader[14].
↑Solène Lhénoret, « Schtroumpf Grogon, Marion Cotillon, Pinocchio… les candidats revus par les street artists », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).