En 1960, June Wayne crée, avec le soutien de la fondation Ford, le Tamarind Lithography Workshop, une organisation à but non lucratif dans le but de revitaliser la technique de la lithographie aux États-Unis[3],[4],[5],[6],[7]. Elle en prend la direction, soutenue par Clinton Adams dans le rôle de directeur associé et Garo Antreasian dans le rôle de maître imprimeur et directeur technique[8].
De 1961 à 1976, il est le doyen de la faculté des beaux-arts de l'université du Nouveau-Mexique. L'atelier de lithographie rejoint d'ailleurs l'université en 1970 et devient le Tamarind Institute. Clinton Adams en est le directeur jusqu'à sa retraite en 1985[3],[1],[2]. Il s'implique beaucoup dans l'université comme professeur et administrateur tout en continuant ses recherches sur les débuts de la lithographie américaine. Il écrit plusieurs ouvrages sur le sujet, notamment The Tamarind Book of Lithography: Art and Techniques (Harry N. Abrams, 1971, coécrit avec Garo Antreasian[9]), considéré pendant longtemps comme un ouvrage de référence[1]. Parmi ses autres écrits figure American Lithographers (1987), une histoire de cet art aux États-Unis de 1900 à 1960[3]. Il lance et dirige aussi une revue annuelle, Tamarind Papers, qui rassemble notamment ses articles techniques sur la lithographie[2].
Clinton Adams meurt dans son domicile d'Albuquerque le d'un cancer du foie[3],[11].
Œuvre
Clinton Adams est actif comme peintre et graveur, son œuvre mélangeant la représentation traditionnelle et l'abstractionmoderniste[3]. Dans son œuvre lithographié, ses estampes sont souvent « composées de formes géométriques émergeant de fonds ambigus »[2]. Adams explore aussi plusieurs techniques en tant que peintre, notamment l'huile, l'acrylique, l'aquarelle et la tempera à l'œuf[1],[3].
↑(en) Miracle on the mesa: a history of the University of New Mexico, 1889-2003, University of New Mexico Press for the Office of the President, (ISBN0-8263-4016-4), p. 336.