Dans l’univers du cycle de l'Élévation de David Brin, les humains ont un terme générique pour désigner les races extraterrestres : les Galactiques. Les humains appellent souvent les Extra-Terrestres (E.T.) « Eatees », mot dérivé du verbe anglais eat (manger), soulignant ainsi le fait que l’Élévation se résume finalement à une forme sophistiquée de prédation à grande échelle, formalisée par des contrats d’asservissement aux clauses souvent exorbitantes.
Quant à eux, les Galactiques dans leur majorité donnent aux humains le surnom de « Jeunes Loups »[1], faisant référence à leur récente admission dans la société Galactique, ainsi qu’à leur auto-élévation.
Tous les Galactiques ont un point commun au niveau physiologique, leur besoin d’oxygène. De mystérieuses races ne partageant pas ce besoin sont également évoquées dans la première trilogie (Élévation), puis apparaissent plus clairement dans la seconde trilogie (Rédemption). Il semble qu’après des « luttes » entre les races liées à l’oxygène, ou oxy-sapiens, et les « inhalateurs d’hydrogène », ou hydro-sapiens, un accord ait été conclu visant à échanger de manière « régulière » (au bas mot quelques milliers d’années) la gestion de planètes. Ainsi, des systèmes entiers passent des uns aux autres, sous l’égide de l’Institut des Migrations.[réf. nécessaire]
Les oxy-sapiens et les hydro-sapiens ne sont pas les seuls à peupler l’univers. « Les autres ordres sont ceux des Machines, des Mémétiques, des Quantiques, des Hypothétiques, des Retirés et des Transcendants. »[2].
Ces ordres de vie sont également placés, classifiés, selon une échelle d’élévation. La base de cette échelle est la pré-sapience, elle passe ensuite par la sapience quelle qu’en soit la forme (inhalateurs d’oxygène, inhalateurs d’hydrogène, machines…), puis par les Anciens retirés des affaires galactiques à des fins contemplatives, et enfin la transcendance et les galaxies elles-mêmes.
« Quels symboles des liens qui nous unissent trouve-t-on sur la proue et la poupe de nos nefs ? […] La première spirale représente les mondes en jachère, ces creusets où la vie infuse et entame sa pénible ascension… […] La deuxième évoque les peuples spatiopérégrins qui, au titre de clients puis de patrons, parcourent l’univers et servent avec diligence leurs intérêts commerciaux, militaires et idéologiques… […] La troisième nous rappelle les Anciens, ces êtres sereins qui ont renoncé aux voyages intergalactiques pour embrasser une existence contemplative. […] La quatrième désigne les Transcendants, ces entités trop majestueuses pour que nous puissions percevoir leur présence par ailleurs indubitable… […] La cinquième matérialise les galaxies, ces tourbillons lumineux démesurés qui nous offrent des refuges dans un cosmos stérile et silencieux. »
— Observateur inconnu, David Brin (trad. de l'anglais), Le Grand défi [« Heaven's Reach »], vol. tome V, France, J’ai Lu, coll. « Science-fiction / Rédemption », 1999, 573 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-290-05368-6), page 7
À l’issue de leur évolution respectives, les trois ordres de vie les plus actifs — inhalateurs d’oxygène, inhalateurs d’hydrogène et les machines autonomes — s’unissent pour continuer le chemin ensemble[3].
« Et quand tu te réveilleras, Tu auras droit à un morceau De gâteau et aussi, ma foi À tous ces beaux petits chevaux[6]. »
— Emerson d'Anite, Rédemption — tome II
Avant la Grande Paix, les Urs exilées sur Jijo ont combattu à plusieurs reprises contre les Humains[5].
« Selon les rares données disponibles, et en raison de leur métabolisme très lent, les Hydro-sapiens ont horreur de l’imprévu. »[43]
Considéré comme le troisième ordre de vie sentiente, les machines vivent dans l’espace inter-stellaire[46]. Sans limitation de reproduction organique, des mesures de régulation ont dû être appliquées par les autres ordres de vie afin d’éviter leur surpopulation[47].
Les Anciens sont des êtres venus de différentes espèces sentientes[réf. nécessaire], placés au troisième échelon de l’élévation, qui ont choisi de se retirer dans une existence contemplative pour accéder à la transcendance[48].
Les mémétiques sont des idées matérialisées, « vivant » principalement dans l’espace E[49]. , « […] un royaume que chaque pensée soumettait à des mutations »[50].
« On y trouvait aussi des formes de vie… des créatures de l’Ordre des Mémétiques. Des silhouettes miroitantes qui passaient en voletant ou en rampant près du module octogonal. »
Harry Harms[51]