La commune de Cieux comprend 45 villages : Arnac, la Basse-Forêt, Bellevue, la Betoulle, les Boisgilles, le Boismorand, Boscartus, le Boucheron, la Brousse, Cinturat, Chantegros, Charrat, le Châtenet, le Chêne-Pignier, la Chèze, les Cros, Fromental, la Genette, le Grand-Bost, Grateresse, la Jarrige, les Lathières, Lavalette, Lavaud, Lignac, Loutre, la Martinerie, le Mas-de-Lesterps, le Mas-Vieux, Monsac, le Montazeaud, Ovier, Pacage-Jo, la Peine, Pérignanas, les Petits-Hors, Poliiserie, la Pouyade, Pranaud, Prenlis, Puymenier, la Rougière, le Theil, Vechèze, Villeforceix.
Elle compte également des habitations isolées qui ne sont pas considérées comme des villages.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 037 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nantiat à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Cieux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (51,9 %), forêts (24,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), eaux continentales[Note 2] (2 %), zones urbanisées (0,8 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cieux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 38,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Cieux est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].
Histoire
Cieux était sous l'autorité de la famille de Brettes, pendant l'Ancien Régime. Celle-ci résidait au village des Cros. Ce village surplombe la commune. Les différents seigneurs étaient enterrés sous l'église de Cieux. Leurs cercueils ont été découverts au début du XXe siècle. De même, cette église est réputée dans tout le Limousin par le nombre de ces cloches. Elles sont au nombre de quatre. Or, il n'y en a que deux qui fonctionnent, car le clocher se fait vieux. Les cloches ont été retirées du clocher en 1901, afin de les entretenir. Mais avant de retrouver leur place elles ont été bénies. Il existe même un souterrain qui relie l'église aux Cros. La commune regorge de souterrains. Ceux-ci datent essentiellement de la Première Guerre mondiale.
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Liste des maires
Liste des maires successifs.
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
06/05/1896
Léonce Perret
19/03/1934
10/04/1934
Jean-Auguste Pailler
19 juin 1995
mai 2020
Claude Lebraud
SE
Agriculteur
2020
En cours
Jean-Luc Esclamadon
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2021, la commune comptait 1 001 habitants[Note 4], en augmentation de 2,88 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sur la commune de Cieux se trouvent plusieurs terrains protégés[23]:
étang du Brudoux ;
lande de Ceinturat (espace protégé) dont une partie est ZNIEFF : la lande de Ceinturat ;
étang de Cieux (ZNIEFF) ;
étangs de Fromental et chaos rocheux de la roche aux Fées (ZNIEFF).
Lande de Ceinturat
La lande de Ceinturat (aussi écrit Cinturat) d'une trentaine d'hectares appartenant à l'ensemble des monts de Blond est une formation végétale située entre 300 et 350 mètres d'altitude constituée de plantes ligneuses de petite taille, essentiellement de bruyères, ajoncs, genêts. Elle est caractéristique des landes atlantiques par ses dépressions humides et ses pentes drainées à l'origine d'une forte diversité de formations végétales.
Ce site est une ZNIEFF de type 1 protégée par arrêté préfectoral du 12 janvier 1993.
Particularités du site
Géologie : sol podzolique en haut de pente et un sol lessivé de plus en plus hydromorphe en bas de pente.
Flore : Drosera intermedia (Droséra intermédiaire, protégée en France) ; Drosera rotundifolia (Droséra à feuilles rondes, protégée en France) ; Rhynchospora fusca (Rhynchospore brun, protégé en Limousin) ; Erica scoparia (Bruyère à balais, protégée en Creuse).
Les étangs de Fromental et le chaos rocheux de la Roche aux Fées sont protégés par l'arrêté du 5-10-1977[24]. La protection concerne les étangs de Fromental, l'étang Pas de l'Ane (appelé aussi étang des Fées) et le rocher aux Fées.
Menhirs
Menhir de Ceinturat[25] : il est classé monument historique et date du Néolithique. Il s’agit du plus grand menhir de Haute-Vienne. Sa hauteur au-dessus du sol est de 5,10 mètres et il est enterré de 2 mètres.
Menhir d'Arnac[26] : il est inscrit aux monuments historiques et date du Néolithique. Il s’agit d’un menhir de 3,20 mètres qui présente une centaine de cupules et de signes gravés (croix).
Menhir d'Arnac.
Menhir de Ceinturat.
Dolmen des Termisseaux
Dolmen en ruine avec sa table brisée d'environ 8 mètres de circonférence[27].
La chapelle du Bois-du-Rat[28] a été édifiée au XIIe siècle.
Ancienne colonie du Four
La colonie du Four, due à l'architecte Roland Schweitzer, a été construite en 1971-1972 à Villeforceix pour le Comité des œuvres laïques de vacances d’enfants et d’adolescents du département de la Seine. En usage jusque vers la fin des années 1980, elle a été désaffectée en 1995. Elle est aujourd’hui une propriété privée. Elle a été labellisée Patrimoine du XXe siècle par arrêté du 21 janvier 2008[29].
Institut Sainte-Marguerite
En 1900, le chanoine Roby crée sur les terres de sa famille l'institut Sainte-Marguerite, dont la gestion est confiée aux religieuses des Filles de la Sagesse. Elles seront remplacées peu après par les Ursulines de Chavagnes en Paillers. Pendant la Première Guerre mondiale, l'école est transformée en hôpital pour les blessés du front. Des jeunes filles juives seront cachées par les Sœurs lors de la Seconde Guerre mondiale, avant l'occupation du bâtiment par les Allemands. En 1966, l'établissement devient mixte (une école, un collège, 90 internes, une garderie). Le collège fermera en 1988 et l'école en 2000. Les bâtiments rachetés par la mairie accueillent une école privée d'agriculture (spécialisée dans les eaux et forêts) jusqu'en 2011, puis une école privée Montessori jusqu'en 2015[30].
Personnalités liées à la commune
Jean-Baptiste Dalesme (1763-1832), général de brigade, membre du Corps législatif sous le Consulat, baron d'Empire, gouverneur de l'île d'Elbe, commandant de l'Hôtel des Invalides.
André Raynaud (1904-1937), coureur cycliste français.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« cieux une longue tradition locale de l alternative pédagogique », le populaire du centre, , p. 6.
Pour approfondir
Bibliographie
Nion G., 2002, Étude du plan d’eau de recherche expérimental de Cieux : l’évaporation et les questions d'hydroclimatologie en Limousin. Limoges, Mémoire de maîtrise, 98 p.
Papon P., 2007, Les plans d'eau superficiels, définition, fonctionnement et aménagements. Etude du lac Balaton, du lac de Grandlieu et de l'étang de Cieux. Limoges, thèse de doctorat, 311 p.
La commune possède sa propre histoire au travers La petite Histoire de Cieux de A. HYVERNAUD. Elle a également inspiré d'autres auteurs.[évasif]