Christian Drosten est élevé dans une ferme située à Gross Hesepe, dans l'arrondissement du Pays de l'Ems[4]. Il obtient son diplôme de médecine en 2000 à l'Université Goethe de Francfort.
Sa thèse de doctorat (parue en 2001) à l'institut de Transfusion et d'Immuno-hématologie du Département du Don du Sang de la Croix-Rouge Allemande sur "L'établissement d'un test par réaction en chaîne par polymérase de criblage à haut-débit pour les virus immuno-déficients et les hépatites B par prise de sang" a eu la mention summa cum laude.
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En 2003, il co-découvre avec Stephan Günther le virus de SARS-CoV-1 (SRAS)[5]. Ils mettent à disposition de l'OMS le protocole de dépistage[6].
Pandémie de Covid-19
Pour le coronavirus SARS-CoV-2, apparu en décembre 2019, l'équipe de recherche menée par Drosten développe avec la société de biotechnologie berlinoise, TIB Molbiol Syntheselabor GmbH, un test PCR, rendu librement disponible mi-janvier 2020, recommandé par l'OMS, et qui sert désormais de test dans le monde entier pour « détecter » le virus de la Covid-19.
Pendant toute la pandémie, Christian Drosten, sollicité par la chancelière Angela Merkel[7], conseille le gouvernement allemand, et fournit des informations à destination du grand public. Dès le mois d'avril 2020, il estime qu'une deuxième vague pourrait arriver en Europe à partir du mois d'octobre si les gestes barrières ne sont pas respectés. Fin avril, il révèle à The Guardian faire l’objet de menaces de mort[8].
En juin 2021, il émet l'hypothèse que l'origine du SARS-CoV-2 se trouve dans les élevages de chiens viverrins en Chine[9].
Depuis septembre 2020, il intervient, en alternance avec Sandra Ciesek, dans le podcast de la NDR ,Coronavirus-Update , où ils expliquent les contextes scientifiques de la pandémie de COVID-19[10].