À la séparation de Throbbing Gristle en 1981, Carter et Tutti signent chez Rough Trade Records et commencent à se produire sous le nom de Chris & Cosey. Ils enregistrent quatre albums sur ce label, en utilisant des machines électroniques, des techniques de sample, la voix de Cosey et divers instruments. En 1983, ils fondent leur propre label, Conspiracy International (aussi connu comme CTI) afin d'éditer des travaux et des collaborations dans une veine plus expérimentale. Les premiers projets de CTI, Elemental 7 et European Rendezvous, sont publiés à travers le label DoubleVision de Cabaret Voltaire.
À la croisée des années 1980 et 1990, le duo travaille avec un certain nombre de labels indépendants comme Nettwerk (Canada), Play It Again Sam (Belgique), Staalplaat (Pays-Bas), Wax Trax! (États-Unis) et World Serpent Distribution (Royaume-Uni. En 1992, le groupe cesse ses tournées et se consacre à leur travail en studio. Ils se tournent à nouveau vers la scène en 1998, comme en témoigne l'album Union.
Récemment, Carter et Tutti ont sorti deux séries de CD illustrant leurs travaux de musique expérimentale en cours: The Library Of Sound (L.O.S.) et Electronic Ambient Remixes (E.A.R.); à l'heure actuelle quatre volumes de chaque série ont été publiés. La série E.A.R. correspond à des travaux réalisés en solo par Carter ou Tutti.
Pour célébrer le nouveau millénaire, le projet Chris & Cosey a été rebaptisé Carter Tutti et de nouvelles séries de concerts ont été effectuées; on les retrouve dans l'album live LEM Festival October 2003. la renaissance a été complétée avec la sortie de l'album studio Cabal l'année suivante. Ils sont également apparus en tant qu'invité sur l'album de Current 93Black Ships Ate the Sky.
À partir de 2011, Carter et Tutti ont entamé une collaboration avec la musicienne Nik Colk Void, pour un concert en 2011 à l'invitation de Mute records[1],[2]. Ce trio a publié trois albums sous le nom de Carter Tutti Void.
↑(en-GB) Kate Hutchinson, « Carter Tutti Void review – a lesson in the primal power of noise », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )