Chrasmarus (ou Crasmar, Crasmire, Crasmarus, Chrasmaire, Crausmaire, Chrasmare), peut-être mort en 621, est un prélat franc de la fin du VIe siècle, évêque de Noyon-Tournai vers 575.
Biographie
Chrasmarus, à propos duquel il n’existe que peu de sources, est mentionné comme évêque de Noyon-Tournai vers 575[1]. Les principales données à son sujet se réfèrent à l’épisode historique durant lequel le roi Chilpéric Ier, en conflit avec son demi-frère Sigebert, se retranche en 575 dans la ville de Tournai. Selon une charte à l’authenticité discutée[2], le souverain aurait fait don à Chrasmarus, ainsi qu’à l’église Notre-Dame de Tournai, du tonlieu (droit de péage) sur l’Escaut[3],[4], en reconnaissance du bon accueil qui lui aurait été réservé[5]. Chilpéric aurait également accordé à l’évêque le droit d’établir les poids et monnaies dans la ville de Tournai[6],[7]. Chrasmarus aurait baptisé Samson (575-577), fils de Chilpéric, né de Frédégonde durant le siège de la ville[8],[9].
Selon une source en faisant le prédécesseur direct de Saint Achaire à l’évêché de Noyon[10], Chrasmarus pourrait être mort en 621. D'autres sources mentionnent deux évêques (Evroul ou Ebrulf, Bertond ou Bertimond) entre le magistère de Chrasmarus et celui de Saint Achère[11].
Références
↑L'Abbé Migne, Dictionnaire de Statistique Religieuse et de l'Art de Vérifier les Dates, Paris, (lire en ligne), p. 326
↑Antoine Guillaume Bernard Schayes, « Sur l'architecture ogivale en Belgique (en réponse à la question : Vers quel temps l'architecture ogivale, appelée improprement gothique, a-t-elle fait son apparition en Belgique ? Quel caractère spécial cette architecture y a-t-elle pris aux différentes époques ? Quels sont les artistes les plus célèbres qui l'ont employée ? Les monuments les plus remarquables qu'ils ont élevés ?) », Mémoires de l'Académie royale de Belgique, vol. 14, no 2, , p. 40 (DOI10.3406/marb.1841.1047, lire en ligne, consulté le )
↑François Eudes de Mézeray, Histoire de France depuis Faramond jusqu'au règne de Louis le Juste, Paris, (lire en ligne), partie VI, p. 82