En 1923, il fonde la revue Opportunity: A Journal of Negro Life[9] qui publiera différents articles et travaux de la National Urban League[10].
En 1928, il est embauché par l'université Fisk comme professeur de sociologie et comme directeur du département des sciences sociales. Il restera à l'université Fisk jusqu'à sa mort, où en 1946, il est le premier Afro-Américain à être nommé au poste de Président[11],[12].
En 1943, il aborde le problème de la ségrégation en étudiant le sort des Afro-Américains dans les états du Sud. Il s'appuie sur l'étude réalisée par le sociologue Gunnar Mydral : An American Dilemma: The Negro Problem and Modern Democracy. Ses études sont financées par le Rosenwald Fund(en) dont il devient le co-directeur pour établir une série d'études sur les relations interaciales[14].
De 1947 à 1948, il fait partie de la délégation américaine auprès de l'Unesco, notamment pour l'élaboration d'une reforme de l'enseignement au Japon[16].
En 1949, il est l'un des représentants permanents des américains à l'Unesco[2].
En 1951, les activités de Charles S. Johnson en faveur des droits civiques attirent l'attention du FBI, qui va observer l'ensemble de ses faits et gestes, le suspectant de sympathie avec des communistes[17].
Vie privée
En 1920, il épouse Marie Antoinette Burgette (1891, 1965).
Into the Mainstream: A Study of the Practices of Race Relations in the South, éd. University of North Carolina Press, 1947,
Education and the Cultural Crisis, éd. Macmillan, 1951.
Bibliographie
(en-US) Naomi Farber, « Charles S. Johnson's "The Negro in Chicago" », The American Sociologist, Vol. 26, No. 3, , pp. 78–88 (lire en ligne)
(en-US) Marybeth Gasman, « W.E.B. Du Bois and Charles S. Johnson: Differing Views on the Role of Philanthropy in Higher Education », History of Education Quarterly, Vol. 42, No. 4, (lire en ligne)
(en-US) Patrick J. Gilpin & Marybeth Gasman,, Charles S. Johnson: Leadership beyond the Veil in the Age of Jim Crow, SUNY Press, 23, octobre 2003
(en-US) Keith W. Berry, CHARLES S. JOHNSON, FISK UNIVERSITY, AND tHE STRUGGLE FOR CIVIL RIGHTS,, THE FLORIDA STATE UNIVERSITY, (lire en ligne)