« A montré une décision et une fermeté remarquable en venant de sa propre initiative fermer aux bandes chinoises le débouché du nord du cirque de Lang Xa et n'a cessé de faire preuve de la plus grande vigueur pendant les opérations au cours desquelles il a été contusionné d'une balle. »
Il se marie à Prats-de-Mollo le avec Marie Marguerite Antoinette Milhade (1870-1951).
Promu lieutenant-colonel en , il passe au nouveau 17e RIMa, le , en Chine.
Il commande en second ce régiment durant la révolte des Boxers.
Le , il retourne au 3e RTT, avant d'être muté le au 3e régiment d'infanterie coloniale (RIC) à Rochefort.
Le , il prend le commandement du nouveau 23e RIC à Paris.
Il gagne Madagascar le , où il passe au 19e RIC le suivant.
Charles Rondony est promu colonel le .
Il prend le commandement du 1er régiment de tirailleurs malgaches à Tananarive, le .
De à , le colonel Rondony est chef de corps du 7e RIC à Rochefort.
Le , il prend le commandement de la 2e brigade des troupes du groupe de l'Indochine.
Le , il devient chef de corps du 3e RIC à Rochefort.
Promu général de brigade le , il prend le commandement de la 3e brigade d'infanterie coloniale (3e BIC) à Rochefort.
Chevalier de la Légion d’honneur depuis 1887, il est promu au grade de commandeur le [3].
Dans le combat qui s'ensuit avec les éléments du 6e corps d'armée(de) allemand, une partie de la division française se retrouve bloquée autour de Rossignol (Belgique) ; les éléments de la division sont rejetés de la forêt vers 15 h et se replient autour et dans le village.
Raffenel meurt pendant l'après-midi. De facto, il est remplacé par les généraux Rondony et Charles Félix Eugène Montignault († 1921).
Durant cette bataille de Rossignol, Charles Rondony est mortellement blessé le (à 58 ans)[6].
Il est cité à l'ordre de l'armée :
« Tombé glorieusement le . »
—
Reconnu « mort pour la France »[7], il est inhumé par les Allemands près de la route de Han à Villers-sur-Semois puis transféré, en 1916, au cimetière militaire du Tilleul de Tintigny (Belgique).
Le , son corps est exhumé pour être enterré au cimetière des Peintures en Gironde.
Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande guerre, 1914-1918, vol. L-Z, t. 2, Paris, Archives & culture, , 699 p. (ISBN978-2-35077-070-3, BNF41384629).