Après sa consécration à Paris le , l'épiscopat de Charles Le Masle est marqué, jusqu'en 1793, par sa modération et une relative réussite malgré un environnement très difficile dans une région profondément catholique et royaliste dans laquelle les fidèles et le clergé le considèrent comme un intrus[2] Il proteste contre les lois antireligieuses de 1792. Pendant la Terreur il est arrêté par Jean-Baptiste Carrier en 1793 et emprisonné pendant un an où il cesse toutes fonctions religieuses. Libéré en 1795 il adhère aux encycliques des « Réunis »[3] et participe encore aux « Conciles nationaux » de 1797 et 1801. Il se démet après la signature du concordat de 1801 se retire à Vannes où il vivait modestement et meurt le après s'être confessé à son successeur l'évêque concordataire [4].
Notes et références
↑Ambroise Caradec, « Une élection d'évêques dans la cathédrale de Vannes au mois de mars 1791 », in Bulletin mensuel de la société polymathique du Morbihan, Vannes, 1870, p. 27-33.
↑Hyacinthe Morice, abbé François Marie Tresvaux du Fraval, L'église de Bretagne ou histoire des sièges épiscopaux, séminaires..., p. 179-180.
↑le groupe des « Évêques réunis à Paris » qui se donne pour mission de régénérer l’Église de France
↑Paul Pisani, Répertoire biographique de l'épiscopat constitutionnel (1791-1802), A. Picard & Fils, Paris, 1907, p. 147-153