En 1628 il est nommé premier médecin du roiLouis XIII, charge qu'il occupe jusqu'en 1643, et consécutivement Surintendant du Jardin royal des plantes médicinales[2]. à l'origine de l'actuel Jardin des Plantes[3]. Il utilise sa connaissance des plantes pour créer des remèdes à base de fleurs ordinaires[4]. Le roi meurt de ce qui est identifié aujourd'hui comme la maladie de Crohn, cependant que Bouvard lui infligea pendant les deux dernières années de sa vie 34 saignées, 1 200 lavements et 250 purges.
Charles Bouvard est anobli par Louis XIII en 1639[5]. Selon ses contemporains, il est un homme grincheux et renfrogné.
Postérité
Son fils, Michel Bouvard, seigneur de Fourqueux, lui succède comme intendant du Jardin royal[5] et y fait construire la première serre[6].
Son fils et homonyme Charles Bouvard est pourvu en commende dès 1632 à 14 ans, alors qu'il est encore élève au Collège de Clermont, de l'abbaye de Saint-Florent lès Saumur. C'est néanmoins un abbé réformateur qui meurt des privations qu'il s'impose dès le à l'âge de 28 ans.
Description de la maladie, de la mort et de la vie de madame la duchesse de Mercœur, décédée en son château d'Anet le 6 sept. 1623., publié à Paris : J. Libert, 1624, notice n° : FRBNF30150427
Historicae hodiernae medicinae rationalis veritatis @ rationales medicos, Publication : (S. l., 1655.), notice n° : FRBNF30150428
Références
↑ a et bJean Baptiste Louis Chomel, Essai historique sur la médecine en France, chez Lottin l'ainé, libraire-imprimeur de monseigneur le duc de Berry, rue S. Jacques, près S. Yves, au Coq, (lire en ligne)
↑ a et bPaul Guillon, Mort de Louis XIII : étude d'histoire médicale d'après de nouveaux documents, Paris, Fontemoing, , 179 p. (lire en ligne)
↑Pierre Nicker, « Des créateurs du Jardin du Roi aux découvreurs botanistes de Marly (1607-1693-1727) », Le Vieux Marly. Bulletin de la société archéologique, historique et artistique de Marly-le-Roi, no 9, , p. 16-30 (lire en ligne)
↑Guy Chaussinand-Nogaret, « Nobles médecins et médecins de cour au XVIIIe siècle », Annales, vol. 32, no 5, , p. 851–857 (DOI10.3406/ahess.1977.293866, lire en ligne, consulté le )
↑François Bluche, Les magistrats du Parlement de Paris au XVIIIe siècle, Paris, Economica, (1re éd. 1960), 481 p. (ISBN2-7178-0988-0)
↑H. Coustant d'Yanville, Chambre des Comptes de Paris. Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial, Paris, J.-B. Dumoulin, 1866-1875 (lire en ligne)