Il épouse Caroline (de) Garbillon (1804-1883)[1],[11]. Ils ont quatre enfants : Constance-Jeanne-Antoinette Despine, dite Joanna (1830-1859) ; Claudine-Charlotte-Joséphine Despine, dite Claudia (1831-1855), Marie-Louise-Caroline Despine, dite Louise (1833-1900), qui épouse le comte François-Jules de Mouxy de Loche (1826-1857), et Louis-Antoine-Rosalin Despine, dit Louis (1836-1881), mort sans postérité[1],[12].
La Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Il devient ainsi président du Conseil provincial du Genevois[2]. Les membres du Conseil provincial étaient nommés par le gouvernement de Turin sur une liste de notables propriétaires les plus imposés[15]. Ce Conseil avait pour rôle d'assister l'Intendant de la province[15].
Les électeurs du collège de Duingt le choisissent pour représenter le duché de Savoie au parlement du royaume de Sardaigne, à Turin, lors des Ire législature du royaume de Sardaigne (mai 1848)[6]. Il reste député, appartenant au groupe des conservateurs, lors des législatures suivantes, jusqu'à la VIe législature[6], à la veille de l'Annexion de la Savoie à la France. Le baron Girod de Montfalcon lui succède. Sa profession de foi, en 1848, est qualifiée de pratique, notamment par son aspect économique, par l'historien Robert Avezou, qui liste les préoccupations du candidat élu : « amélioration des communications avec l'extérieur et à l'intérieur aussi, nécessité des chemins de fer, facilités à accorder aux exportations, amélioration des relations postales, développement de l'industrie, encouragements à l'agriculture, suppression de formalités à propos de passeports, douanes, police du roulage, etc., de façon à favoriser le mouvement des étrangers, les transactions et les échanges »[16]. Il intervient souvent au Parlement et il devient membre de la Commission permanente des finances[6],[3],[17].
↑ abcde et fAmédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 1, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966 (lire en ligne), p. 267-269, « Despine (baron) »
↑ abcdef et gAlbert Albrier, Les naturalisés de Savoie en France de 1814 à 1848, Chambéry, Impr. d'A. Bottero, , 224 p. (lire en ligne), p. 117-119.
↑Dominique Jarrassé, Les thermes romantiques : Bains et villégiatures en France de 1800 à 1850 (Volume 2 de Thermalisme et civilisation), Clermont-Ferrand, Presses Univ Blaise Pascal, , 295 p. (ISBN2-87741-060-9 et 978-2-87741-060-1, lire en ligne), p. 162.
↑Abbé Laurent Morand, Les Bauges : histoire et documents : Seigneurs et nobles laïques (Ier volume), Chambéry, Imprimerie savoisienne, , 548 p. (lire en ligne), p. 291.
↑Archives nationales : Despine (Charles Marie Joseph) : Élève Écoles des Mines 1812 – F/14/02722/1 - Dossiers individuels des ingénieurs des mines (XVIIIe-XXe).
Voir aussi
Bibliographie
Philippe Grandchamp, « La Vie quotidienne d'un élève de l'École des Mines à la fin du Premier Empire, d'après les carnets de Charles-Marie-Joseph Despine » (article p. 65-70), paru dans l'ouvrage collectif, Essais sur l'histoire de la géologie en hommage à Eugène Wegmann (1896-1982), Société géologique de France, Paris, 1995 (lire en ligne).