Localisation du château de Villiers-le-Bâcle dans l'Essonne.
Le château se situe dans un parc clos de 40 ha, dont 36 ha de forêt. Ce parc se trouve en bordure du plateau de Saclay et sur les flancs de la vallée de la Mérantaise.
Au milieu du XVIIe siècle, un hôtel particulier se trouvait à l'emplacement actuel du château : l'hôtel de Presles. Il appartenait à Françoise Lombard.
Le château actuel a été construit vers 1650 par Michel Lucas, familier de Louis XIII, sur les ruines de l'édifice précédent.
Une restauration importante a été réalisée au début du XIXe siècle, par la famille Biver[4].
La vie quotidienne à la Belle Epoque au château de Villiers-le-Bâcle et dans les environs, est bien connue grâce à l'importante série de photographies prise par Eugène Biver[5],[6],[7] présentant les labours, les moissons, la chasse, la Fête-Dieu, etc. à Villiers-le-Bâcle[8]. Cette série est découverte par hasard dans une poubelle en 2013.
Le propriétaire actuel du château est Xavier Niel[1], qui n'y a pas établi résidence. Ce château a été rénové par son précédent propriétaire Yves Lecoq[9]. Le presbytère est aménagé en logement d'habitation.
La parcelle où étaient situés le tribunal et la prison a été cédée à la commune de Villiers-le-Bâcle, pour l'agrandissement du cimetière[10].
Le Château est normalement fermé au public, mais des visites sont organisées l'été. Aussi, le château est régulièrement loué pour des événements privés ou des tournages cinématographiques. Des films ou des séries télévisées dont le tournage a eu lieu au château sont, par exemple, les suivants :
Le bâtiment est de style Louis XIII, en H. Il est composé d'un corps de logis simple, complété de deux ailes. Il est construit en pierres meulières, avec un toit en ardoise. La façade est revêtue de briques. Il était entouré de douves, comblées au début du XIXe siècle[12]. Une horloge a été ajoutée au fronton au XIXe siècle[10].
Le château pouvait fonctionner en autarcie : une petite ferme était exploitée au XVIIe siècle par Antoine Lecoq[précision nécessaire]. Il existe en outre un potager, une basse-cour, une orangerie et des serres.
Des écuries ont été construites au XVIIe siècle et au XIXe siècle.
Il a existé un tribunal et une prison dans le parc[4].
Un presbytère était situé près du château. Il a été transféré dans le village au début du XXe siècle, à l'emplacement de l'actuel musée Foujita[10].
Intérieur
Au rez-de-chaussée, on trouve une cuisine de type XIXe siècle, équipée d'une grande hotte (vestige d'une cheminée du XVIIe siècle), ainsi qu'un grand fourneau (potager) et quatre salons. Un grand escalier de pierre donne accès au 1er étage ; il s'agit d'une copie de celui de l'hôtel de Beauvais[10].
Au 1er étage, le château possède deux chambres d'apparat. À l'origine, elles étaient en enfilade[10] ; elles sont maintenant desservies par une galerie[9].
Sous les combles étaient aménagées dix chambres qui accueillaient les domestiques[10].