Dans l'hommage de 1259, trois familles ont des biens à Mongaillard, celles d'Astaffort, de Padern et de Gontaud. Le château a une structure romane homogène. Charles Higounet le date du XIIe siècle[2], mais Jacques Gardelles fait remarquer que ces formes sont visibles au XIIIe siècle dans les constructions du Sud-Ouest comme dans la tour de Barbastre.
Vianne de Gontaut-Biron, fille de Vital de Gontaut qui avait prêté serment de fidélité au roi Louis IX en 1243 est en possession du château de Mongaillard. Elle a donné la partie du fief de Mongaillard qu'elle possédait à son neveu, Jourdain de l'Isle, en 1275. Vianne de Gontaut-Biron est morte le dans une petite maison qu'elle s'était faite construire dans le couvent des Dominicains de Condom dont elle avait financé l'édification en 1261. En 1287, il rend hommage pour le château de Mongaillard au roi d'Angleterre Édouard Ier. À cette époque, le fief de Mongaillard est partagé avec Bernard de Saint-Loup, Antoine de Pouy et Guillaume-Arnaud de Padern, mais seul Jourdain de l'Isle doit le service d'ost pour Mongaillard.
Jules de Bourousse de Laffore, Notes historiques sur des monuments féodaux ou religieux du département de Lot-et-Garonne, p. 1-4, Revue de l'Agenais, 1880, tome (lire en ligne)
Jacques Gardelles, Les Châteaux du Moyen Âge dans la France du Sud-Ouest, La Gascogne anglaise de 1216 à 1327, p. 178-179, Droz et Arts et Métiers Graphiques (bibliothèque de la Société française d'archéologie no 3), Genève et Paris, 1972
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, p. 768, Éditions Publitotal, Strasbourg, 1979
Stéphane Capot, 023 Mongaillard, castrum, p. 48, revue Le Festin, hors-série Le Lot-et-Garonne en 101 sites et monuments, année 2014 (ISBN978-2-36062-103-3)