En 1430, Urbain Ier de Villette, en fait hommage au duc Louis Ier de Savoie[5]. Blanche de Savoie, régente, le [5] accorde à François de Villette, la « haute, moyenne et basse justice » avec droits de chasse et pêche. Urbain II de Villette créée une chapelle, dédiée à Notre-Dame de Pitié et à sainte Barbe, dans l'église de Gyez. La famille de Chevron-Villette, en la personne d'Amédée III de Villette, verra ses terres de Gyez érigées en baronnie le [5] et par la suite en comté. La seigneurie regroupait en 1732[5], en plus de la maison forte, deux maisons de ferme, deux moulins, un battoir, une forge et un ensemble de terre évalué à 330 journaux dont 92 en bois. Elle est aujourd'hui toujours possession de la famille de Chevron-Villette.
Description
Le château de Giez est une maison forte, qui garde quelques traces de son rôle militaire, mais qui a été fortement transformée[6].
↑Bernard Demotz, « La noblesse et la guerre dans la Savoie médiévale », dans Jacques Paviot et Jacques Verger, éditeurs scientifiques, Guerre, pouvoir et noblesse au Moyen Âge : Mélanges en l'honneur de Philippe Contamine, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, (ISBN978-2-84050-179-4), p. 197-205.
Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, Éditions La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN978-2-84265-326-2), p. 338-340.
F. Coulin, « Monographie du château de Giez en Genevois au Mandement de Faverges », paru dans la Revue savoisienne, 1949, p. 23-29.
Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Éditions Cabédita, , 193 p. (ISBN978-2-88295-117-5), p. 88-89.