Les centres fermés pour étrangers en situation irrégulière sont gérés par l'Office des étrangers[1]. Environ 8 000 personnes sont enfermées chaque année en vue de leur expulsion ou de leur refoulement. Deux de ces centres, situés dans l'enceinte de l'aéroport international, ont pour vocation de détenir des étrangers qui ne sont pas en possession des documents nécessaires pour accéder au territoire, ou parce que l'administration souhaite éclaircir les motifs de leur voyage. Parmi ces personnes, on distingue les demandeurs d'asile déboutés arrivés a la frontière aéroportuaire, détenus au centre 127.
Les autres centres du pays ont pour principale vocation l'éloignement des étrangers arrêtés sur le territoire. Il peut s'agir de personnes sans titre de séjour ou avec des irrégularités dans leur titre de séjour (sans-papiers)[pas clair], mais aussi, des plusieurs cas énumérés par la loi, de demandeurs d'asile déboutés[pas clair][2],[3],[4].
Centre pour illégaux de Jumet[7]. Mise en service prévus en 2028. Région de Charleroi[8]
Contexte juridique
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La détention des personnes en centre fermé dépend de la loi du portant sur "l'accès au territoire, le séjour, l'établissement et l'éloignement des étrangers"[9],[10], loi modifiée entre autres par la loi du "relative à certains aspects de la condition des étrangers et instituant le Code de la nationalité belge"[11]
Différence et similarité avec une prison
Un centre fermé se distingue d'une prison, au sens où la privation de liberté n'a pas de caractère punitif résultant de la décision d'une autorité judiciaire, mais celui d'une mesure administrative.
Par contre, le fonctionnement de ces centres est défini par des règlements d'inspiration carcérale, avec un régime de groupe disciplinaire basé sur l'utilisation de sanctions[4],[3].
Construction de nouveaux centres
La construction de quatre nouveaux centres a été approuvée par le gouvernement De Croo en 2022, trois centre fermés et un centre de départ. Les projets des trois nouveaux centres pour migrants illégaux se situent à Jumet (près de Charleroi), à Zandvliet (près d'Anvers) et à Jabbeke (près de Bruges)[12]. Le nouveau centre de départ est prévu à Steenokerzeel. Les nouveaux centres doubleront la capacité d'enfermement. Il s'agit de 400 nouvelles places[13]. "Cette décision historique marque un véritable tournant. Nous créons plus de capacité de retour que jamais et pouvons faire un pas de géant dans la politique de retour de notre pays" déclare Sammy Madhi[12], alors secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration et président actuel du CD&V.