La première pierre de l'édifice est bénite le par Monseigneur Krikor Balakian[1]. Trois ans après, le , la cathédrale est consacrée (également par Krikor Balakian)[1]. L'architecte de la cathédrale est Aram Tahtadjian[2] qui a pris exemple sur la structure de la cathédrale Sainte-Etchmiadzin[1].
Le financement de l'opération a été largement assurée par l'homme d'affaires bruxellois Vahan Khorassandjan[3].
De 1986 à 2000, Garabed Sayabalian est secrétaire général du conseil de la cathédrale[4]. Le 2 octobre 2018, la cathédrale se recueille pour le décès de Charles Aznavour[5].
Description
Outre le travail architectural d'Aram Tahtadjian, on peut citer les sculptures des bas-reliefs réalisées par Pierre Verguert[2] ou encore les peintures du tympan, du transept et du chœur réalisées par le peintre belge Jos de Smett[2].
Un buste à l'effigie de Vahan Khorassandjan se trouve d'ailleurs dans le jardin de la cathédrale[6]. On y trouve aussi un buste de Krikor Balakian et depuis 1973, un mémorial du génocide arménien est inauguré dans le jardin de l'édifice[7],[8].
↑ ab et cCorinne Bonnet, Cabanel P, Michel Bruneau, Dominique Jarrassé et Sarah Mekdjian, Dieux-valises, Presses universitaires du Mirail, , 267 p. (ISBN978-2-85816-979-5, lire en ligne), p. 112.
↑Stephan Boghossian, La communauté arménienne de Marseille : quatre siècles de son histoire, L'Harmattan, coll. « Graveurs de Mémoire », , 332 p. (ISBN978-2-296-23462-8, lire en ligne), p. 90.
↑« Garabed Sayabalian, un grand serviteur de l’Eglise nous a quitté », Nouvelles D'Arménie Magazine, (lire en ligne)
↑« Mort de Charles Aznavour : les Arméniens pleurent la disparition d'un être cher », LCI, (lire en ligne)