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Son trait phonétique le plus caractéristique est le maintien de [o] atone (sauf à Sóller), comme en catalan occidental, prononcé [u] dans le reste du catalan oriental[1]. Ce trait a été attribué à la participation de colons léridans dans la conquête de Majorque, mais le dialectologue Joan Veny pense qu’il s’agit simplement du maintien de la phonétique archaïque, la réduction de [o] atone en [u] étant un phénomène relativement tardif[2],[3],[4],[5].
À l’exception des localités de Felanitx, Artà et Capdepera, la voyelle finale des proparoxytons en -ia est totalement amuïe : història > [isˈtɔɾi][6].
Le majorquin se distingue également du catalan général et des autres parlers baléares par l’absence de d épenthétique dans le groupe n’r roman, et une vacillation dans le groupe l’r roman : CĔRNĔRE, MŎLĔRE > cenre (contre cendre dans le reste du domaine), molre ou moldre (forme générale)[7],[8],[9].
Parler de Pollença
Le parler de Pollença est le seul baléare à ne pas utiliser l’article salat, mais des formes issues du latin ĬLLU, ĬLLA, avec certaines variantes au masculin : lo (comme en nord-occidental) et u, au pluriel els (forme générale) / us. Le féminin coïncide avec les formes classiques et générales hors baléare la / les[10].
(ca) Joan Veny, Els parlars catalans : Síntesi de dialectologia, Palma de Majorque, editorial Moll, , 13e éd. (1re éd. 1982), 173 p. (ISBN84-273-1038-2)