Avec la prise de la ville par les français dans la seconde moitié du XVIIe siècle, Vauban est chargé de construire une nouvelle enceinte bastionnée à Ath qui remplace intégralement l'enceinte médiévale, les travaux commencés en , des bâtiments annexes nécessaires à la vie militaire sont également construits dont trois casernes entre et : la caserne de Bruxelles bordant la porte du même nom, la caserne Saint-Roch le long de la courtine entre les bastions de Bourgogne et Namur et la caserne des Capucins. Celle-ci doit son nom à sa situation au bout de la rue des Hauts-Degrés bordant l'Esplanade en face du couvent des Capucins. Elle comprend un bâtiment de 28 chambres pouvant accueillir 270 hommes et 125 chevaux[1].
O. Leleu signale d'autres chiffres et remarque, en outre, mais sans pouvoir dater ni préciser l'ampleur du phénomène, que la caserne des Capucins aurait été réservée comme hôpital militaire (135 lits x 3)[2].
Aux XIXe et XXe siècles
La ville et les anciens Pays-bas autrichiens étant devenus néerlandais en , ceux-ci font reconstruire l'enceinte d'Ath démolie en et font démolir le couvent des Capucins pour y construire une nouvelle caserne remplaçant l'ancienne caserne des Capucins autrefois sise de l'autre côté de la rue[note 1],[3].
Devenue entre-temps caserne Siron, elle est démolie dans la seconde moitié de [4].
Notes et références
Notes
↑L'ancienne caserne ayant été probablement démolie en lors du démantèlement des remparts.
Références
↑J.-P. Ducastelle, « Vauban et Ath (1667-1706) », Bulletin du Cercle royal d'histoire et d'archéologie d'Ath, vol. 11, nos 239-240, , p. 113-114
↑O. Leleu, Les sièges et occupations militaires de la ville d'Ath (1667-1745), mémoire de licence de l'ULB, Bruxelles, , p. 41
↑Collectif, Ath hier et aujourd'hui, Ath, Jean-Pierre Ducastelle, , 22 p. (lire en ligne), p. 12-13