Durant la dictature, elle s'exile en France. Elle épouse en 1960 le militant socialiste Juan Manuel Kindelán à Saint-Jean-de-Luz, puis s'installe à Paris où vit son frère Francisco Bustelo. Elle décroche le certificat d'études politiques de l'Institut d'Etudes politiques de Paris, puis devient professeure d'espagnol à Metz[1]. De retour à Madrid, en 1965, elle se rapproche des associations de femmes et des organisations militantes socialistes[2].
Diplômée en Sciences Politiques de l'Université Complutense de Madrid et engagée dans le socialisme espagnol depuis la fin des années 50, elle rejoint le PSOE, en 1974, à l'âge de 35 ans[3]. Elle participe à la création du Frente de Liberación de la Mujer[4].
Au scrutin suivant, en 1979, elle refuse de faire partie de la liste pour protester contre la décision par la PSOE de ne pas présenter au moins 15% de femmes aux élections[6].
↑(es) Quaggio, « La cuestión femenina en el PSOE de la Transición: de la marginación a las cuotas », Arenal. Revista de historia de las mujeres, vol. 24, no 1, 23 de junio de 2017, p. 219–253–253 (ISSN1134-6396, DOI10.30827/arenal.vol24.num1.219-253, lire en ligne)