Carl Pierrecq a fait des études en Lettres Modernes à l'Ecole Normale Superieure (ENS), en Histoire de l’Art et Archéologie (IERAH/ISERSS) et en Sciences Juridiques (EDSEG) de l'Université d'État d'Haïti (UEH)[2],[3].
Prises de position
Sur Frankétienne
"Frankétienne, corps sans repères", est un essai qui se voulait un hommage au 50ème anniversaire de publication de Frankétienne puisque les deux premiers livres de poésie de l'auteur (Au fil du temps, La marche) sont parus en 1964 et 2014 ramenait un demi-siècle de production litteraire et artistique du père du Spiralisme.
À travers ce texte, Pierrecq a fait une analyse, entre autres, entre la Spirale de Frankétienne et le Rhizome de Gilles Deleuze et Guattari.
Pour lui, la meilleure facon de comprendre la spirale c'est de l'associer à la pensee racine. Il postule l'idee que la spirale est rhizomatique[4],[5].
Sur l'Art contemporain
Malgré son amour pour l'art contemporain, notamment comme critique d'art, Carl Pierrecq porte un regard critique sur l'art contemporain de ce qu'il fait des restes humains et animaux. C'est ce rapport assez distant de cet aspect de l'art contemporain qu'il a développé dans son Essai "Haiti: esthétique de la mort". Il estime qu'exposer des restes humains dans des musées et des galeries d'art contrevient à l'esprit de la Bio-Éthique (éthique du vivant) et tue, du même coup, l'impératif du respect des vivants envers leur mort
« Que l’individu devienne un commerce après sa mort pourrait être un danger imminent, qu’un humain puisse posséder une collection de tête de morts serait abominable, et qu’à la liste des matériels d’arts vendus (peintures, pinceaux, etc.) les entrepreneurs ajouteraient tibia, colonne vertébrale, tête, etc.»[6]
Sur l’identité
Ses nouvelles "La collectionneuse", "Baie-de-Haine" ou “L’autre-soi” explorent toutes un aspect de la la question de l'identité. Que ce soit dans son oeuvre litteraire ou dans sa vie personnelle, on voit sa préoccupation sur cette question identitaire comprise dans la problematique du je et du nous[7].
Wébert Pierre-Louis
Sous le nom d'emprunt Webert Pierre-Louis, Carl Pierrecq (qui est aussi un pseudonyme) a publié une centaine d’articles au quotidien Le Nouvelliste, avant de recuperer par la suite son nom de naissance, Carl-Henry Pierre. Il lui arrive de publier sous ces trois noms dans une même période [1].
Œuvres
Essai
2022: Vomir (paru dans la revue Do-kre-i-s # Marge)[8]
2023: Pleurer (paru dans la revue Do-kre-i-s # Fragments)[9]
Autres contributions critiques
2019: Manhattan blues de Jean-Claude Charles (Revue Legs et littérature # Poétique de la sexualité) [2]
Poésie
2018: La mort ne t'a pas reconnu (Coll. On n'assassine pas un poète, Jebca Editions)[10]
2024: Quelquefois et puis toujours, Editions Ruptures[11],[12]
Nouvelles
2023: Baie-de-Haine (Coll. Indécences, Legs editions, 2023) sous la direction de Dieulermesson Petit-Frère[13],[14]
Théâtre
2023. La ruine. Lecture-spectacle par Wood-Kendy Louis au Festival de théâtre En lisant, pièce inédite[15].
Entretiens
2024. Coll. Secrets d'écrivain et mystère de la lecture, C3 Editions, sous la direction de Marc Sony Ricot[16]
En 2014, Carl Pierrecq publie son premier article dans la presse haïtienne à Le Nouvelliste. A partir de cette date, il a collaboré tour à tour aux journaux Le Nouvelliste et Le National, qui sont des journaux du secteur privé, mais aussi à L'Union, l’un des médias de service public de l’Etat haitien[19][3].
Carl Pierrecq a ecrit des articles sur l'art plastique haitien[20],[21],[22] et sur la litterature[20],[21]
Radio
Il fait des chroniques concernant des émissions de radiodiffusion [4].