Caracole de La Roque (née le ) est une jument baie, inscrite au stud-book du Selle français, issue de l'étalon Zandor Z et d'une mère par Kannan. Elle est montée par Julien Épaillard, avec qui elle participe aux mondiaux d'équitation de saut d'obstacles de 2022 à Herning. Elle est ensuite acquise par le cavalier américain Karl Cook.
Histoire
Elle naît le au Haras de La Roque, situé à La Roque-Baignard dans le département du Calvados, en Normandie, en France[1]. Il s'agit du haras de la famille Hécart[2].
La Top Stallion Company de Michel Hécart confie la jument à Julien Épaillard[3].
Elle enchaîne de nombreuses victoires pendant l'année 2022[4].
Caracole de La Roque est une jument de robe baie, inscrite au stud-book du Selle français[1]. Son cavalier Julien Épaillard la décrit comme « incroyable » et « hors norme »[4].
Palmarès
Août 2022 : vainqueur de l'épreuve de vitesse à 1,55 m du mondial de saut d'obstacles à Herning, au Danemark[6]
Septembre 2022 : vainqueur du Grand Pric du CSI4* d'Opglabbeek, en 39.80 secondes[7], à 1,55 m[8].
Octobre 2022 : vainqueur du Grand Prix du CSI4* de Saint-Lô, à 1,50 m[9],[10],[11].
Novembre 2022 : vainqueur du Grand Prix d'Equita'Lyon[12], parcours de 14 obstacles avec 17 sauts[13].
juin 2024 : seconde du Grand Prix du CSIO de La Baule à 1,60 m, avec Karl Cook[5]
En 2022, elle fait partie des chevaux qui permettent au stud-book Selle français de se maintenir à la seconde place mondiale en saut d'obstacles[14]. Elle affiche alors un taux de parcours sans faute à 1,60 m exceptionnel, à 53 %[2].
Origines
Caracole de La Roque est une fille de l'étalon Rhénan sang-chaud Zandor Z, qui a évolué en saut d'obstacles au plus haut niveau, et de la jument Selle français Pocahontas d'Amaury, par Kannan[15], née dans le département du Finistère chez Sophie Tromeur[2]. Cararole compte dans son pedigree côté paternel un étalon Anglo-arabe réputé, Matador[2]. Côté maternel, sa mère trace vers le fameux étalon Cor de la Bryère[2].
Elle a donné son premier poulain par Cornet du Lys le , via la technique du transfert d'embryon vers une mère porteuse, en l’occurrence la jument Trotteur français Vive Cordière, ce qui lui a permis de poursuivre sa carrière sportive[2].