Ensuite le Cap des Palmes, basé à Papeete puis à Nouméa, navigue en océan Pacifique Sud à la demande des États-Unis. Il transporte essentiellement du fret.
En septembre 1945 il est rendu à son armateur. Il est vendu au Maroc en 1957 en prenant le nom de Banora.
Armement
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La marine installe sur le rouf arrière un canon de 90 mm modèle 1877 « Guerre »[3], sur affût de marine modèle 1916, approvisionné à 24 coups afin de pouvoir tirer en retraite contre un ennemi poursuivant le navire. C'est avec cette artillerie qu'il navigue au commerce jusqu'en .
Après 1941, les FNFL ont pour volonté de le transformer en croiseur auxiliaire en l'équipant de six canons de marine de 4 pouces BL Mk VII. Ce projet d'armement avorte pour des questions politiques et matérielles, et les FNFL l'équipent (provisoirement) d'un autre canon de 90 mm « de Bange » débarqué du cargo Rhin. Après cet échec, les Forces françaises libres ont pour projet de réarmer le navire avec quatre canons américains de 4 pouces.
C'est finalement a Singapour (sous contrôle britannique) que le cargo devra recevoir du matériel « américain ». Après Pearl Harbor, le programme de réarmement change une nouvelle fois. C'est à l'arsenal de Sydney que le Cap des palmes doit désormais recevoir son armement « définitif ». Les canons américains étant indisponibles, ce sont deux canons de 6 pouces en provenance du HMS Melbourne qui sont prévus à cet effet. De l'arsenal de Sydney, le Cap des palmes devra se rendre à Brooklyn pour finalement mouiller à l'arsenal de San Francisco. Le croiseur reçoit comme armement deux canons de 6 pouces/50 calibres, un canon de 3 pouces (76,2 mm) pouvant tirer contre les avions, gréé en retraite sur le rouf arrière, six tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) gréés en travers dans un entrepont et destinés à lancer, trois de chaque bord, par des sabords articulés, et six canons automatiques de 20 mm Oerlikon.
Notes et références
↑Dimitri Ignatieff, « Présence dans le Pacifique des navires de la France Libre : Le Chevreuil », Revue Maritime, no 484, , p. 97 (lire en ligne, consulté le ).