Adopté en juillet 1916, le 155 L modèle 1917 entre en service dans les régiments d'artillerie lourde fin juin 1917. Environ 550 sont produits, avant et après l'Armistice[1]. En principe réservés à l'artillerie lourde hippomobile, les 155 L 17 équipent également l'artillerie lourde à tracteurs à la suite de la pénurie de canons de 155 GPF après l'été 1918[3].
Le 155 L 17 est toujours en service en 1939-1940 dans l'artillerie lourde de réserve générale[4]. En 1945, 24 canons en position en Afrique du Nord sont renvoyés en métropole pour renforcer les troupes engagées contre les poches de l'Atlantique[5].
Exports
Le canon de 155 L 17 est exporté en Belgique dans les années 1920[2]. 192 sont en service en juin 1940[1].
Utilisation dans la Wehrmacht
La Wehrmacht capturent en 1940 les canons français et belges. Ils sont utilisés dans l'artillerie côtière sous la désignation 15,5 cm K416(f) ou K416(b), selon leur origine respective[2]. 12 de ces canons capturés sont achetés par la Finlande en 1941[1].
↑ ab et c(de) Terry Gander et Peter Chamberlain, Enzyklopädie deutscher Waffen : 1939-1945 : Handwaffen, Artillerie, Beutewaffen, Sonderwaffen, Motorbuch, , 2e éd. (1re éd. 1999) (ISBN978-3-613-02481-6 et 3-613-02481-0, OCLC54425706), p. 219
↑Guy François, « L'artillerie lourde à tracteurs à la recherche d'une organisation optimale », Histoire de guerre, blindés et matériels, Histoire & Collections, no 137, , p. 13-26
↑Stéphane Weiss, « Recréer une artillerie française en 1945 : la part belle à la récupération », Revue historique des armées, no 274, , p. 95–107 (ISSN0035-3299, lire en ligne)
Bibliographie
« 100 armes qui ont fait l'histoire », Guerre et Histoire, no hors série n°1, , p. 60-71 (ISSN2115-967X).