Caesar est un jeu vidéo de gestion de type city-builder développé par Golden Sector Design et publié par Impressions Games en octobre 1992 sur Amiga, Atari ST et DOS[1]. Le joueur y incarne un gouverneur d'une cité de l'Empire romain qu'il doit développer en satisfaisant son peuple. Le système de jeu est similaire à celui de SimCity auquel il ajoute une dimension militaire, le joueur devant défendre sa province contre d'éventuels envahisseurs[1].
Système de jeu
Caesar est un jeu de gestion de type city-builder, dans la lignée de SimCity, dans lequel le joueur incarne un gouverneur de la Rome antique qui supervise la construction et la gestion d’une cité avec pour objectif de satisfaire l’empereur romainAuguste. Pour faire prospérer sa cité, il doit notamment construire des maisons, des ateliers, des marchés, des écoles, des théâtres et des thermes. Il doit également développer un réseau de route, mais aussi de réservoirs et de canaux pour assurer l’approvisionnement en eau de la cité. Outre les aspects de construction et de gestion, le jeu inclut également un aspect militaire. Pour défendre la cité contre les attaques de barbares, le joueur doit en effet se constituer une armée en enrôlant des plébéiens, qu’il doit payer, sous peine de les voir se révolter. De la même manière, il doit garantir le bonheur du peuple pour éviter les révoltes. Contrairement à SimCity, le jeu inclut un système de progression qui voit le joueur être promu à la gestion d’une nouvelle ville lorsque la précédente est suffisamment développée [2]. La réussite de chaque mission est mesurée suivant quatre critères : le degré d'estime de l'empereur, la prospérité (basé sur la qualité de l'habitat, les comptes de la cité...), la culture et la paix. À la fin de chaque mission le joueur est promu à un nouveau rang, l’objectif final étant d’obtenir le titre d'Auguste César.
Les batailles du jeu sont résolues automatiquement par le programme mais il est possible de les simuler en détail par l'intermédiaire du wargameCohort 2 (1993), également publié par Impressions Games, qui simule, à l’échelle tactique, des affrontements entre l’armée Romaine et les barbares à l’Antiquité[3].
Après le succès de Caesar, Impressions Games poursuit sur sa lancée avec le développement de deux suites, Caesar II (1995) et Caesar III (1998). Outre d’importantes améliorations technique, notamment des graphismes et de l’interface, la première ajoute de nouveaux bâtiments, des passants se promenant sur les routes, un mode combats et une option permettant d’envahir des colonies ennemies[9],[10]. De son côté, la seconde donne encore un peu plus de vie à la simulation en dotant les passants d’une certaines intelligence qui leur permet de réévaluer leurs tâches et leurs destinations. Elle ajoute également un niveau de complexité supplémentaire avec la gestion de la religion, le joueur peut honorer cinq dieux différents en organisant des festivités et en construisant des temples[9],[11]. Impressions continue ensuite d’améliorer le moteur de jeu de Caesar III sur lequel le studio s’appuie pour développer deux nouveaux jeux suivant les mêmes principes mais dans un cadre différent, avec les jeux Pharaon (1999) et Le Maître de l'Olympe : Zeus (2000), qui sont eux aussi salué par la presse spécialisée[9].