Céline Vara naît le à Saint-Aubin-Sauges, dans le canton de Neuchâtel. Elle est originaire de Bleienbach, dans le canton de Berne[1]. Elle possède également la nationalité italienne[1].
Sa mère est neuchâteloise, fleuriste de profession, et son père sicilien, arrivé enfant en Suisse avec ses parents et exerçant le métier de manutentionnaire[2]. Ils divorcent vers ses 9 ou 10 ans[3],[4]. Elle a une sœur et un frère cadets[4].
Elle passe son enfance essentiellement à La Grande Béroche[4]. Elle devient Miss Fête des vendanges à Neuchâtel en 2001, à l’âge de 16 ans, ce qui lui permet de développer son premier réseau à travers le canton de Neuchâtel[3]. Alors étudiante au lycée Jean-Piaget à Neuchâtel, elle travaille parallèlement comme correspondante pour les quotidiens neuchâtelois L’Express et L'Impartial[5].
Engagée dans le Parti écologiste du canton de Neuchâtel depuis 2004, membre de son comité depuis 2005, elle est présidente du parti entre 2016 et fin [10]. En novembre 2005, elle est membre fondatrice de la section neuchâteloise des Jeunes Verts[11]. Elle en est la première coprésidente avec Fabien Fivaz[11].
Elle est élue au Conseil général de Cortaillod de 2008 à 2012, puis au Conseil communal de 2012 à 2016[1], où elle s'occupe des questions sociales, des routes, des déchets, des transports, du parascolaire et des services industriels[2].
Elle est membre du comité neuchâtelois de l'ASLOCA[18] et présidente de l'association Dettes Conseil Suisse[19] depuis 2020[20].
Profil politique
Elle déclare vouloir s'engager notamment pour une loi sur le CO2 efficace, pour la biodiversité, pour une économie durable[21], pour une réduction des prix des transports publics, ainsi que pour préserver les acquis du système social[4],[7]. En septembre 2022, l’Assemblée fédérale adopte l'une de ses motions visant à réduire l’impact de l’armée suisse sur la biodiversité[4],[22]. Elle est également à l'origine de l'art. 197a du code pénal (adopté par les Chambres mais non entré en vigueur, état en septembre 2023) interdisant la pornodivulgation[19],[23],[24].
Elle est placée sous protection policière en lors de la campagne sur une initiative populaire fédérale visant à interdire les pesticides[25]« après avoir tenu des propos que d'aucuns ont jugé extrêmes à l'égard des agriculteurs »[19] lors de l'émission de télévision Infrarouge[26],[27]
Un article paru en dans Le Temps la décrit comme une fonçeuse, reconnue pour ses qualités de communication et son franc-parler, mais aussi comme une individualiste qui divise[19].