Il a dirigé plusieurs revues culturelles et littéraires, notamment la revue Cancer! qu'il a cofondée en 2000, TsimTsoûm (2005), et la revue Impur fondée en 2007.
En 2003, il a codirigé un ouvrage collectif, Gueules d'amour, publié aux Éditions Mille et une nuits (Fayard), livre dans lequel il a rédigé un hommage à la philosophe Simone Weil (1909-1943).
En 2011, il a coécrit avec Raphaël Bodin L'Anjou en toutes lettres, un essai littéraire sur l'Anjou présenté sous forme d'abécédaire amoureux[3].
Il a publié le un essai polémique sur la trisomie 21, Éloge des phénomènes, chez Max Milo Éditions[4]. Ce livre se veut un plaidoyer en faveur des enfants trisomiques et une critique de l’« eugénisme d’État » dont ils seraient, selon l’auteur, les victimes. Inscrivant son essai dans les courants écologistes et critiques (inspirés par les œeuvres de Günther Anders, Ivan Illich ou Jacques Ellul), Bruno Deniel-Laurent y dénonce les théories du transhumanisme et de l'« homme augmenté » qu'il assimile au « technolibéralisme ».
Bruno Deniel-Laurent a publié en une seconde anthologie dans la collection « Le Goût de... » du Mercure de France. Elle a pour thème « les cochons » et se décline en quatre parties (apologies / charcuteries / avanies / mythologies).
Il a publié en un récit littéraire consacré aux Chams du Cambodge et du Viêtnam, Fils du Champa, aux éditions Magellan & Cie[8].
Il est aussi l'auteur aux éditions Hachette de neuf monographies historiques consacrées à des femmes ayant eu un rôle politique majeur en Europe ou en Asie (collection « Reines, maîtresses & favorites »). Il a notamment écrit les monographies d'Agnès Sorel, de Christine de Suède, de Théodora de Byzance ou de l'impératrice Cixi de Chine.
Cinéma
Il a coréalisé, avec Guillaume Orignac, Cham, un film documentaire tourné au Cambodge à partir de 2008, ayant pour sujet le génocide de la minorité musulmane sous le régime des Khmers rouges. Ce film doit sortir en [réf. nécessaire].
En 2012 il a réalisé On achève bien les livres, un essai cinématographique sur le pilon des livres[9]. Ce film montre « l'envers d’une "économie de croissance" fondée sur un gaspillage structurel et des politiques délibérées de surproduction. »[10].
Il assure depuis 2020 l'écriture et la réalisation d’un long métrage documentaire tourné dans neuf pays d’Europe, Yulia ou l’espace des possibles, centré sur le parcours singulier d’une jeune femme russe agoraphobe[13]. La sortie de ce film est prévue pour le premier semestre 2024.
Reportages
En 2009 et 2010, Bruno Deniel-Laurent a assisté à Phnom Penh aux audiences du procès de l'ancien directeur khmer rouge de la prison de Tuol Sleng, Kang Kek Ieu, plus connu sous le pseudonyme de Douch. Son compte-rendu a été publié dans le numéro de de la Revue des deux Mondes[14].
En , après s'être rendu dans une zone autonome du nord de la Syrie, Bruno Deniel-Laurent publie dans Le Monde une tribune[15] présentant la « révolution communaliste » du Rojava (Kurdistan syrien).
↑[17], « Palmyre : ceux qui l'aiment, ceux qui l'abandonnent », texte de Lara-Scarlett Gervais et Bruno Deniel-Laurent publié dans Marianne, N°1009, du 5 au 11 août 2016.