Il tire son nom de brogilo, un mot gaulois signifiant « talus, bordure », « taillis », « bord de rivière boisé ». Il recouvre toute la tranche des terres anciennement boisées entre Garonne et coteaux gascons.
La vicomté de Bruilhois comprend pour certains auteurs les 28 juridictions suivantes[2] :
Aubiac, Estillac, Le Buscon, Baulens, Brax, Caudecoste (paréage entre le Roi et l'abbé de Figeac), Cuq (baronnie), Fals, Goulard (baronnie), Laplume (justice royale et capitale du pays), Moirax (dont le seigneur est le prieur), Plaisance, Moncaut, Montagnac (baronnie), Montesquieu (baronnie), Le Nom-Dieu (le seigneur est le commandeur de Malte du lieu), Le Pergain, Layrac (le seigneur est le prieur du lieu et l'abbé de Figeac), Ségougnac (baronnie), Roquefort (baronnie), Sainte-Colombe, Sérignac (baronnie), Saint-Loup, Le Saumont (vicomté), Taillac.
Il faut la compléter par : Bax (qui rend hommage en 1611), Laroque (hommage en 1611), Manlèche (hommage en 1418), Montastruc (hommage en 1611), Plaissac (baronnie).
Le Brulhois est de tradition gasconne. Pays de transition vers l'aire languedocienne (Guyenne), la langue gasconne commence à abandonner certains de ses traits.
Elle y garde néanmoins ses deux principales spécificités : le traitement de f en h et celui de -ellus/a en -eth / -era.
Notes et références
↑Jules de Bourrousse de Laffore, Notices historiques sur des monuments féodaux et religieux du département de Lot-et-Garonne, p. 62-68, Revue de l'Agenais, année 1879, tome 6 (lire en ligne)
↑Jean-François Bladé, Esquisse d'une géographie historique de l'Agenais et du Condomois (suite et fin), p. 235, Revue de l'Agenais, 1876, tome 3 ( lire en ligne )