Brizambourg

Brizambourg
Brizambourg
L'église Sainte-Gemme.
Blason de Brizambourg
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Didier Cosset
2020-2026
Code postal 17770
Code commune 17070
Démographie
Gentilé Brizambourgeois
Population
municipale
959 hab. (2021 en évolution de +9,98 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 24″ nord, 0° 28′ 44″ ouest
Altitude Min. 26 m
Max. 94 m
Superficie 21,26 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaniers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Brizambourg
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Brizambourg
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Brizambourg

Brizambourg est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Brizambourgeois et les Brizambourgeoises[1].

Géographie

La commune de Brizambourg se situe dans le nord-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Au , Brizambourg est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[4]. Elle est située hors unité urbaine[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[5]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,8 %), cultures permanentes (21,2 %), terres arables (20,8 %), zones urbanisées (2,7 %), prairies (0,9 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Brizambourg est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Coran et le Bramerit. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2018[11],[9].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Brizambourg.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[12]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 492 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 374 sont en aléa moyen ou fort, soit 76 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Brizembourg au XVIIe siècle (Cassini); Brisambourg en 1790; Brisembourg en 1800.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -bourg, appellatif placé en seconde position selon un ordre fréquent au nord de la Loire, mais insolite au sud, notamment les formations en -bourg. Le premier élément Brisen- représente sans doute le nom de personne germanique Briso au cas régime[16] que l'on rencontre de manière absolue dans Brizon (Haute-Savoie)[16].

Remarque : ce type de formation en -bourg assez fréquent au nord de la France (Flandres, Artois, Picardie, Normandie, Ardennes, Lorraine) est généralement composé avec un appellatif ou un anthroponyme germanique, par exemple un ancien Wambourg (Saint-Aubin-sur-Quillebeuf, Seine-Maritime, Wamburgum 1025, Weneborch 1147) que François de Beaurepaire rapproche de Wanborough (Surrey) et Wanborough (Wiltshire) en Angleterre, de type saxon et anglo-saxon[17]. La présence des Saxons dans la région est par ailleurs attestée par l'archéologie notamment à Herpes (Charente)[18], dont le nom est lui aussi vraisemblablement de type germanique (élément Herp-).

Histoire

La commune fut choisie pour être chef-lieu de canton en 1790.

Elle est reléguée au simple rang de commune en 1800 dans le canton de Saint-Hilaire-de-Villefranche.

Lors du redécoupage de la carte des cantons en 2014, la commune fait partie du nouveau canton de Chaniers.

Administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1978 Lucien Grand Rad.-MRG Conseiller général, sénateur
2001 2014 Jean-Claude Damon - -
2014 En cours Didier Cosset DVD Cadre supérieur
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

En 2021, la commune comptait 959 habitants[Note 2], en évolution de +9,98 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2451 4321 4701 4291 5021 5591 6111 6111 556
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5641 6061 6311 6201 5151 5461 5541 3451 186
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1771 0891 0691 044949909879862854
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
859787792747790763843856862
2017 2021 - - - - - - -
905959-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 468 hommes pour 447 femmes, soit un taux de 51,15 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,85 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
1,1 
8,2 
75-89 ans
11,3 
21,3 
60-74 ans
21,0 
20,5 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
15,4 
15,4 
15-29 ans
12,9 
16,7 
0-14 ans
17,9 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2021 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
10,1 
75-89 ans
12,6 
22 
60-74 ans
23,2 
20,1 
45-59 ans
19,7 
16,1 
30-44 ans
15,6 
15,2 
15-29 ans
12,7 
15,4 
0-14 ans
13,6 

Manifestations culturelles et festivités

Sports et loisirs

Vie associative

Médias

Économie

Au XIXe siècle, la région était réputée pour ses tuileries, ses fours à chaux et les faïences des Egreteaux.

Actuellement, une station de compression du réseau de gaz naturel est située sur la commune.

Équipements et services

La Poste, avec 12 tournées.

Enseignement

Santé

La commune de Brizambourg réunit deux cabinets médicaux.

Autres

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

L'église Sainte-Gemme, du XVIIe siècle a été très remaniée.

Patrimoine civil

Des vestiges préhistoriques et antiques sont notés.

Ancien château Renaissance détruit au XIXe siècle. Seul subsiste la margelle du puits, remontée en 1819 à Saint-Jean-d'Angély et une porte de style gothique flamboyant remonté dans la même ville, quartier de la Fontaine du Coi.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Brizambourg Blason
Coupé : au 1er d'azur à la tour d'argent maçonnée d'or et accostée de deux grappes de raisin d'or, celle de dextre posée en bande, celle de senestre en barre, au 2e de gueules à la cruche cousue de sinople sur son plateau du même, accostée de deux couleuvres d'or, celle de dextre posée en barre et celle de senestre en bande, à la fasce bastillée d'argent et maçonnée d'or brochant sur la partition et sur laquelle est posée la tour du 1er.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Photos

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  5. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saintes », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  9. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Brizambourg », sur Géorisques (consulté le ).
  10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  13. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Brizambourg », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  16. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 117b
  17. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981, 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 171.
  18. Cathy Haith, « Un nouveau regard sur le cimetière d'Herpès (Charente) » [article] in Actes des VIIIe journées internationales d'archéologie mérovingienne de Soissons (19-), Revue archéologique de Picardie, Année 1988, 3-4 p. 71-80
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Brizambourg (17070) », (consulté le ).
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).

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