Les bombes larguées par 279 bombardiersBoeing B-29 Superfortress incendient une grande partie de l'est de la ville. Les défenses aériennes et civiles japonaises se sont révélées largement insuffisantes. Selon des sources américaines[1],[2], avec près de 100 000 Japonais tués, pour la plupart des civils, et un million de sans-abris, ce bombardement est l'attaque aérienne la plus destructrice de la guerre, cette comparaison ne prenant pas en compte les conséquences des radiations des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. Elle est l'un des exemples de l'intensification des raids aériens sur le Japon commencés en juin 1944. Avant cette opération, l'USAAF s'était concentrée sur une campagne de bombardement de précision contre les installations industrielles japonaises, il s'agit donc d'un changement tactique qui deviendra la norme pour les actions des B-29 de l'USAAF jusqu'à la fin de la guerre.
L'attaque est commémorée dans deux monuments commémoratifs officiels, plusieurs monuments commémoratifs de quartier et un musée privé.