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Rentré en France, il commence à militer dans l’Union des jeunes pour le progrès (UJP), ce qui lui donne l’occasion de rencontrer Nicolas Sarkozy, qu’il retrouve par la suite au ministère de l'Intérieur lors de la première cohabitation (1986-1988)[1].
Haut fonctionnaire
Charles Pasqua l'appelle au ministère de l'Intérieur pour y être chargé de mission, puis son chef-adjoint de cabinet (1986-1988). Il est ensuite son chef de cabinet à la présidence du groupe RPR au Sénat (1992-1993), puis au ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire (1993-1994) soit dans la période des « affaires » Pasqua.
En 1983, il succède à son père comme conseiller général (RPR) du canton des Andelys. Vice-président du conseil général de l'Eure en 1992, il est réélu en 1994. Il est élu au 2e tour de scrutin. Cette même année, il est nommé préfet de l'Orne. Titularisé préfet le , il est ensuite nommé dans cette fonction pour les départements du Cher (le ), de l'Ain (le ), de la Charente-Maritime (le ) et du Val-de-Marne (le ). Dans ce dernier département, il effectue l'expulsion de sans papiers lors de l'affaire des « squatters » de Cachan. Il est à cette occasion plusieurs fois piégé notamment par l'humoriste Gérald Dahan.
Par décret du [2], il est nommé préfet de la région Poitou-Charentes et préfet de la Vienne. Malgré la violente manifestation anarchiste contre le transfèrement vers la nouvelle prison de Poitiers qui a lieu le et les nombreux troubles à l'ordre public, il conserve son poste. Selon une grande partie de la presse nationale et régionale, son rôle à Poitiers est essentiellement de surveiller et de gêner Ségolène Royal[1].
Le , Bernard Tomasini est nommé, sur sa demande, préfet hors cadre[3]. Il a été remplacé à la préfecture de la région Poitou-Charentes par Yves Dassonville[4]. Admis à faire valoir ses droits à la retraite comme Préfet par décret du Président de la République en date du à compter du [5].
Conseiller EDF
À partir du mois d'octobre 2011, Bernard Tomasini devient conseiller du président du groupe français EDF, Henri Proglio[6].