Après avoir fait des études supérieures à l'ESTP[2], il commence sa carrière musicale au début des années 1960 à l'orgue et au piano, aux côtés de Nino Ferrer[2] dans le groupe qui accompagne l'artiste américaine Nancy Holloway, et dont Georges Chatelain est le guitariste.
Le studio CBE
En 1966, Georges Chatelain crée le studio d'enregistrement CBE (Chatelain-Bisson-Estardy) avec Bernard Estardy et Janine Bisson, la sœur de Georges Chatelain[3].
Il participe à l'éclosion de Gérard Manset en lui permettant d'enregistrer dans ce studio ses deux premiers albums dont La Mort d'Orion.
Ensuite, Estardy collabore avec Michel Sardou[2] sur cinq albums de 1981 à 1984 et en 1990, notamment sur l'album Vladimir Illitch qu'Estardy avait réalisé en 1983 en compagnie de Jacques Revaux.
Avec Jean Guidoni il participe à deux albums : Tigre de porcelaine en 1987[2] (où Estardy assurait la majorité des arrangements[2], avec une réalisation de Pascal Auriat) et Aux tourniquets des grands cafés en 1990.
Musicienne, auteur et comédienne, sa fille Julie Estardy a grandi au studio CBE, entre les séances d’enregistrement et les séances de mixages. Depuis 2006, elle a repris les rênes du studio CBE et poursuit l’œuvre commencée par son père en 1966. Après la co-écriture de la pièce de théâtre Maison close, elle publie en 2019 Le Géant, la biographie de son père[4],[5].
Matériel
Une liste non exhaustive du matériel sur lequel il travaillait :
une console de mixage Gunther Loof
des pré-amplis Gunther Loof
un magnétophone analogique 32 pistes / 2 pouces de la même marque (base mécanique 3M)
des synthétiseurs vintage (Korg Polyphonic Ensemble, RMI Keyboard Computer et quelques autres)
une boîte à rythmes numérique E-MU Drumulator
un Mellotron
un Tubon
un micro-ordinateur Atari ST équipé de prises MIDI