Au milieu des années 1970, le succès du comics Conan le Barbare publié par Marvel incite les autres maisons d'édition à se lancer sur le marché de l'heroic fantasy. DC Comics propose ainsi les séries Sword of Sorcery (dès 1973), Stalker (dès 1975) ou Claw the Unconquered (en 1975 également). Beowulf Dragonslayer s'inscrit dans cette lancée. Michael Uslan au scénario et Ricardo Villamonte aux dessins sont chargés de donner chair aux personnages, à l'exception de l'ultime numéro où Ric Estrada remplace Villamonte aux crayonnés[1].
Beowulf Dragonslayer ressemble à l'origine à une copie de Conan le Barbare évoluant dans un univers inspiré de la mythologie scandinave, mais la série ne tarde pas à dépasser ce cadre : le héros rencontre ainsi Dracula dans le no 4[2] et affronte des soucoupes volantes aux côtés de sortes d'Égyptiens antiques dans le no 5[3]. Le public ne suit guère et la série s'arrête au numéro suivant, dans lequel Beowulf se retrouvait face au Minotaure.
Publication
The Curse of Castle Hrothgar (avril-) – 18 planches
Slave Maid of Satan! (juin-) – 18 planches
Man-Apes and Magic! (août-) – 18 planches
Valley in the Shadow of Death (octobre-) – 18 planches
Chariots of the Stars ( – ) – 18 planches
Labyrinth of the Grotto Minotaur! (février-) – 18 planches
(en) Catherine A. M. Clarke, « Re-placing Masculinity : The DC Comics Beowulf Series and its Context, 1975–6 », dans David Clark et Nicholas Perkins (éd.), Anglo-Saxon Culture and the Modern Imagination, Woodbridge, Boydell & Brewer, (ISBN9781846158858), p. 165-182.