A contrario, les provinces septentrionales sont appelées Belgica Foederata (les Belgique fédérées) depuis leur proclamation d'indépendance des Pays-Bas espagnols le lorsqu'elles donnèrent naissance à la république des Provinces Unies[1] qui devint l'une des grandes puissances des XVIe et XVIIe siècle puis devient grosso modo les Pays-Bas actuels. Ce nom de Belgica Foederata signifie que ce pays était constitué en fédération.
Guillaume Ier d'Orange-Nassau, chef de la lutte contre la domination espagnole, appela l'une de ses filles, Catherine-Belgique, ce nom étant choisi comme symbole de la lutte pour l'unité et l'indépendance nationale. Mais il s'agissait aussi bien d'un qualificatif que d'un substantif. Ainsi, en 1789, ce nom s'imposa comme qualificatif de la dénomination de la république née de l'insurrection contre la domination autrichienne qui fut appelée « États belgiques unis ».
Finalement, lors de la révolution belge de 1830, Belgica ou Belgique devint un substantif pour désigner l'État indépendant reconnu par les puissances internationales.
Notes et références
↑ a et bBelgica Regia & Belgica Foederata, Joan Blaeu, P. C. J. van der Krogt, Ed. Taschen, 2006 (ISBN9783822851036)
↑Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque royale des Ducs de Bourgogne, Ed. C. Muquardt, 1842