Dans la nuit du , Ultra détecte la présence au large du cap Bon de deux croiseurs légers de la Regia Marina, les Alberto di Giussano et Alberico da Barbiano. Accompagnés du torpilleur de classe SpicaCigno, les deux navires sont en route pour la Libye, chargés d'essence et de munitions afin de ravitailler l'armée de l'air[2]. Quatre destroyers, les HMS Sikh, Maori et Legion de la Royal Navy et le HNLMS Isaac Sweers de la Koninklijke Marine, alors en route de Gibraltar vers Malte, reçoivent l'ordre de les intercepter. Ils atteignent leur objectif vers 3 h 15 et lancent une première salve de 10 torpilles. Le Di Giussano a le temps de tirer trois coups avant de couler, et le Da Barbiano est secoué par un gigantesque incendie. Le Cigno essaie de riposter mais en vain : les destroyers alliés disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus. Plus de 900 Italiens perdent la vie dans le naufrage[1],[note 1], parmi lesquels l'amiral Antonino Toscano(it).
Notes et références
Notes
↑Sadkovich dans son ouvrage parle quant à lui de 1225 morts[3].
(nl) Karel Willem Leonard Bezemer, Zij vochten op de zeven zeeën [« Ils se sont battus sur les sept mers »], Utrecht, W. de Haan N.V, , p. 115-116
(en) Carlo D'Este, World War II in the Mediterranean, 1942-1945, Chapel Hill (N.C.), Algonquin Books of Chapel Hill, coll. « Major battles and campaigns » (no 2), , 218 p. (ISBN0-945575-04-1)
(en) James J. Sadkovich, The Italian Navy in World War II, Praeger, , 379 p. (ISBN978-0-313-28797-8)
(it) Alberto Santoni, Il vero traditore : Il ruolo documentato di ULTRA nella guerra del Mediterraneo [« le vrai traître »], Mursia, (ISBN978-88-425-3329-0)