Résistant à cette décision, Frédéric-Guillaume équipe 2000` soldats à ses frais et les offre, ainsi que ses services, à l'empereur François Ier d'Autriche lors de la Convention de Vienne du 25 février 1809. En raison de leur uniforme noir, ces troupes sont appelées les Schwarze Schar. Après la bataille de Wagram, l'Autriche ayant fait la paix avec Napoléon, Frédéric-Guillaume décide de mener ses troupes par leurs propres moyens à travers le nord de l'Allemagne pour s'embarquer en mer du Nord pour l'Angleterre et, du côté de l'Angleterre, continuer à lutter contre Napoléon. Après avoir vaincu un régiment westphalien d'infanterie à la bataille de Halberstadt le 29 juillet, les Schwarze Schar et leur chef atteignent Brunswick le 31 juillet. Les troupes sont accueillies avec joie par la population, mais le matin suivant leur arrivée, Frédéric-Guillaume apprend qu'une division westphalienne de 5000 hommes commandée par le général Reubell s'approche du nord de la ville.
La bataille
La Schwarze Schar est en infériorité numérique et est également menacée par une division hollandaise venant de Halberstadt. Afin de ne pas tomber entre les deux divisions, le duc décide d'affronter les Westphaliens au nord de Brunswick, près du village d'Ölper, pour tenter une percer vers le nord.
Vers 14 heures, la "Horde noire" se dirigea vers Ölper, renforcée par environ 200 citoyens de Brunswick, qui s'équipent avec du matériel pillé à Halberstadt. Le commandant Korfes détruit les passages sur l'Oker, afin d'empêcher les attaques de flanc de l'ennemi.
Une heure plus tard, les troupes de Reubell apparaissent à Ölper. Les cuirassiers de tête de Westphalie sont immédiatement pris pour cible et battent en retraite. Le premier régiment d'infanterie de Westphalie avance maintenant sur le village d'Ölper. Friedrich Wilhelm se retire et fait reculer ses troupes vers le sud et stationne de l'artillerie sur une colline. De là, ils peuvent contrer l'attaque de l'infanterie de Westphalie.
La Schwarze Schar poursuit alors avec son duc à la tête de la contre-attaque, le cheval de Frédéric-Guillaume est tué sous lui, mais lui-même reste indemne. En revanche, le capitaine von Rabiell, commandant des compagnies qui avancent, tombe. Les Brunswickois noirs se retirent progressivement, sans reprendre Ölper.
Une attaque directe sur les Westphaliens qui suit, échoue. La contre-attaque audacieuse contre les Hussards sous les ordres du Major Schrader leur fait des dégâts et provoque une grande confusion dans les rangs westphaliens.
Une bataille d'artillerie détruit finalement l'un des canons de Brunswick, mais aucune autre attaque ne se produit. Bien que le duc prévoit une attaque de nuit, Reubell évacue déjà le village d'Ölper.
Les pertes
Le bilan des pertes des troupes westphaliennes, numériquement très supérieures, est estimé entre 200 et 500 hommes. Les estimations des pertes des troupes du Brunswickois noirs varient de 40 (22 morts et 18 disparus) à 86 (24 morts et 62 blessés), mais on pense qu'elles sont sous-estimées.
Résultats et conséquences
Bien que l'on pense que Frédéric-Guillaume ait commis quelques erreurs tactiques en évacuant Ölper puis en tentant de la reprendre, ayant une perspective insuffisante de sa position globale et ne commandant qu'une petite partie de ses troupes, les troupes de Brunswick se sont battues courageusement contre un ennemi numériquement supérieur. Cela est dû en partie à la plus grande expérience de combat des troupes de Brunswick et à leur moral élevé, puisqu'elles avaient déjà vaincu un régiment westphalien à Halberstadt, mais aussi à l'hésitation du général Reubell. À la fin de la journée, les Westphaliens avaient conquis le champ de bataille, mais ils se sont retirés d'Ölper à la tombée de la nuit et n'ont pas vaincu la "horde noire", ni arrêté la poursuite de son mouvement vers la mer du Nord. Le 2 août, le corps d'armée de Brunswick perce et poursuit sa marche à travers Celle, Hanovre, Nienburg et Delmas, tout en étant poursuivi par les troupes de Reubell. Le 7 août, il atteint Elsfleth, d'où il est expédié à Helgoland, puis à l'île de Wight. Les troupes du duc Friedrich Wilhelm entrent au service de la Grande-Bretagne et combattent de 1810 à 1814 sous le commandement de Wellington dans la guerre péninsulaire. Le général Reubell est démis de ses fonctions par Napoléon en raison de son échec, mais il s'enfuit en Amérique avant de pouvoir être traduit en justice.
En 1824 et 1833, le duc Charles II et le duc William, fils du duc noir, ont fait don d'une croix d'honneur pour 1809, qu'ils ont décernée aux participants.
On attribue à Friedrich Wilhelm quelques erreurs tactiques lors de l'évacuant d'Ölper et dans la tentative de reprise de la ville, en raison d'une perspective insuffisante de sa position globale et ne commandant qu'une petite partie de ses troupes, les troupes de Brunswick se sont battues courageusement contre un ennemi en surnombre. Cela était dû en partie à la plus grande expérience de combat des troupes de Brunswick et à leur moral élevé, puisqu'elles avaient déjà vaincu un régiment westphalien à Halberstadt, mais aussi à l'hésitation du général Reubell. À la fin de la journée, les Westphaliens avaient pris le champ de bataille, mais ils se sont retirés d'Ölper à la tombée de la nuit et n'ont pas vaincu la "horde noire", ni arrêté la poursuite de son mouvement vers la mer du Nord. Le 2 août, le corps d'armée de Brunswick perce et poursuit sa marche à travers Celle, Hanovre, Nienburg et Delmas, tout en étant poursuivi par les troupes de Reubell. Le 7 août, il atteint Elsfleth, d'où il est expédié à Helgoland, puis à l'île de Wight. Les troupes du duc Frédéric-Guillaume entrent au service de la Grande-Bretagne et combattent de 1810 à 1814 sous le commandement de Wellington dans la guerre péninsulaire. Le général Reubell est démis de ses fonctions par Napoléon en raison de son échec, mais il s'enfuit en Amérique avant de pouvoir être traduit en justice.
En 1824 et 1833, le duc Charles II et le duc Guillaume, fils du duc noir, ont fait don d'une croix d'honneur pour les combats de 1809, qu'ils ont décernée aux participants.
(de) Detlef Wenzlik, Unter der Fahne des Schwarzen Herzogs, Hambourg,
(en) Digby Smith et Otto von Pivka, The Black Brunswickers, Oxford, Osprey Men-at-Arms,
(de) Gustav von Kortzfleisch, Geschichte des Herzoglich Braunschweigischen Infanterie-Regimentes und seiner Stammtruppen 1809–1902. 3 Bände, Brunswick,
(de) Gustav von Kortzfleisch, Des Herzogs von Braunschweig Zug durch Norddeutschland im Jahre 1809, Berlin,
(de) Willi Müller, Das Gefecht bei Ölper am 1. August 1809, vol. 1, Niedersächsisches Jahrbuch für Landesgeschichte,
(de) Hermann Voges, Zur Geschichte des Gefechtes bei Ölper am 1. August 1809, vol. 3, Niedersächsisches Jahrbuch für Landesgeschichte