En avril et mai 1939, l'État fait l'acquisition des terrains nécessaires à l'établissement d'un aérodrome[3]. L'emprise se constitue de 192 hectares du domaine de la Scieure, en bordure du territoire de Garons[4] à neuf kilomètres du sud de Nîmes[5]. L'aérodrome est initialement destiné à l'Armée de l'air. Les expropriations ont lieu ; l'armistice immobilise les projets, en 1940.
Ce sont les Allemands qui réalisent la première piste, ainsi que les installations aéroportuaires. En juin 1945, le terrain est autorisé pour l'aviation légère ; le Ministère des transports envisage la création d'une plateforme civile.
Le , le terrain est ouvert à la circulation aérienne civile.
Le , la création d'un aérodrome militaire aux normes de l'OTAN est décidée. En 1958, la Base d'aéronautique navale s'installe. La Marine prend en charge le contrôle aérien et l'entretien du site. Cette même année, la flottille 6F (Breguet BR 1050 Alizé) est affectée à la BAN.
2008 : création du Centre d'expertise de patrouille, de surveillance et d'intervention maritime (CENTEX PATSIMAR)
2010 : déménagement des unités stationnées.
La flottille 28F, le CENTEX PATSIMAR ainsi que trois des huit équipages de la Flottille 21F sont transférés à l'été 2010 sur la BAN Lann-Bihoué où elle retrouve une structure équivalente à sa flottille sœur, la 23F. Un détachement de Xingu de la 28F est créé sur la BAN Hyères[8].
: modification de la destination du terrain, affecté à titre principal au transport aérien et à titre secondaire, à la sécurité civile. À cette date, l'emprise totalise 240 hectares, principalement sur le territoire de la commune de Saint-Gilles[7]
: dissolution de la base aéronautique navale et affectation de l'aérodrome au ministère des transports. Le 503e régiment du train occupe une partie du site.
Assurer les alertes en coordination avec la BANLann-Bihoué
Soutien technique, administratif et logistique des unités affectées
Accueil des renforts du groupe aérien embarqué (GAE) ou de patrouille maritime (PATMAR)
Autres missions :
Contrôle aérien de l’activité aéronautique civile
Support administratif des unités rattachées
Point d’entrée/sortie des F.C.E.
Maintien de capacités d’accueil de passagers.
La piste était équipée, au Nord et au Sud, de brins d'arrêt pour les appontages simulés sur piste (ASSP). Ceux-ci sont transférés à la base aérienne d'Istres.
Centre d'Analyse et d'Instruction de l'aviation navale (CAI ALAVIA)
Missions :
instruction des équipages et des spécialistes de l'environnement opérationnel de l'avion de patrouille maritime Atlantique
études dans le domaine de la guerre acoustique, de la guerre électronique ou de l'emploi des capteurs de l'Atlantique
analyse des signaux électromagnétiques enregistrés par les aéronefs de l'aéronautique navale
Centre d'entraînement et d'instruction (CEI)
Créé le 1er septembre 1997, le CEI NIMES-GARONS reprend les missions du service Instruction de la BAN et du DIE des équipages abinitio de la 21F.
Missions :
organisation de l'instruction et de l'entraînement au sol (moyens synthétiques) et en vol (ab-initio) du personnel volant de la base et des formations.
Organisation
section ab-initio
section simulateur tactique
section simulateur de pilotage
Détachement de marins pompiers
Moyens d'interventions :
1 VLPC : Véhicule Léger Poste de Commandement (code radio : "VLPC")
2 VIM : Véhicule d'Intervention Mouse (codes radio : "Cévènes" et "Roussillon")
1 VIP
1 VPI
1 CCIL
1 CCF
1 FPT
Nîmes-Garons est en classe incendie 6.
Compagnie de fusiliers marins
Missions :
assurer la protection de la base d'aéronautique navale contre toute atteinte aux personnes et aux biens qui s'y trouvent
Moyens :
46 hommes et femmes
un groupe cynophile de 11 chiens
systèmes de surveillance (caméras, alarmes...) et armement (FAMAS, PSA et FAP)
éléments d'interventions.
Le site de l'ex-BAN de Nîmes-Garons en 2019
La Base de Défense (BDD) accueille le 503e régiment du train de l'Armée de terre[10]. Le Régiment de camargue venait d'Ollainville, camps militaires proches de Linas et de Montlhéry. Son quartier est dénommé El Parras[11].