Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En 1999, Bangjong Pisanthankun est diplômé de l'université de Chulalongkorn à Bangkok en spécialisation dans le cinéma[1].
En 2000, il a réalisé un court-métrage, Plae Kao et a été finaliste pour le meilleur film et meilleur scénario lors de la compétition the Click Radio comedy. Ensuite, Colorblind, un court-métrage que Bangjong a écrit et réalisé a été projeté dans plusieurs festivals (the Thai Short Film and Video Festival, the Asian Film Symposium, Raindance, Asiexpo à Lyon, Toronto Reel Asian, Festival international du film fantastique de Puchon et the San Francisco International Asian American Film Festival).
Il a notamment travaillé comme critique de cinéma pour Starpics, un magazine de divertissement cinématographique thaïlandaise populaire et a été choisi comme directeur adjoint pour les publicités télévisées.
Son premier long métrage, Shutter, qu'il a réalisé et écrit avec Parkpoom Wongpoom, a eu un grand succès[2]. Banjong et Parkpoom Wongpoom font encore équipe en 2007 pour le film d'horreur Alone dont ils ont été également en compétition pour le meilleur film asiatique lors du Festival international du film de Bangkok en 2007[3].
Outre des films d'horreur, il réalise aussi, sous l'influence de la culture populaire de Corée du Sud, des comédies romantiques : Hello Stranger (2010/en Corée) et Fan Day (2016/au Japon)[4].
En 2013, il réalise Pee Mak (thaï : พี่มาก), du nom original complet Pee Mak… Phra Khanong (พี่มาก..พระโขนง). L'histoire est une adaptation de la légende du Mae Nak Phra Khanong (Madame Nak, "fantôme" de Phra Khanong), légende connue de tous les thaïlandais[5],[6]. Ce film, comme Nang Nak en 1999, est un immense succès en Thaïlande[7], attirant plus de 10 millions de spectateurs dans les salles de cinéma. Il a de plus été projeté dans toute l'Asie du Sud-Est[8],[9], en Corée du Sud, en Chine, en Australie et aux États-Unis.
En 2021, il réalise The Medium, un film d'horreur sur les thèmes de la possession et du chamanisme[10],[11].
Filmographie
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
Cette section récapitule les principales récompenses et nominations obtenues par Banjong Pisanthanakun. Pour une liste plus complète, se référer à l'Internet Movie Database[19].
↑(en) Mary J. Ainslie et Katarzina Ancuta (Eds), Thai Cinema : The Complete Guide, I.B. Tauris, , 288 p. (ISBN978-1-78831-141-0), Chapitre Réalisateur Article Banjong Pisanthanakun (par Katarzyna Ancuta) pages 12 et 13
↑(en) Parinyaporn Pajee, « Love on the slopes », sur nationthailand.com, The Nation (Thailand),
↑Lionel Corchia (photogr. Lionel Corchia), « Phra Khanong, un quartier en mutation permanente », Gavroche Thaïlande, no 239, , p. 32 à 35 (lire en ligne [PDF])
↑Stéphane Courant (photogr. Stéphane Courant), « Mae Nak : Quand l'amour défie la mort », Gavroche Thaïlande, no 256, , p. 38 à 41 (lire en ligne [PDF])