La localité est située sur la route nationale 5 (axe Douala-Bafoussam) à 20 km au sud-ouest du chef-lieu régional Bafoussam et à 250 km de Douala.
Pa Hom venant de l’expression Pa Hom meu dye signifie : les gens qui enfermèrent un homme dans une case sans porte, La langue parlée est le ghomà hom, variante du ghomálá' qui appartient à la famille des langues bamiléké. Baham est aussi une chefferie traditionnelle Bamiléké.
Le nom du département peut se justifier par sa haute altitude par rapport au niveau de la mer (1 700 m).
Les villages voisins sont : Pète-Bandjoun, Bayangam, Bahouan, Bamendjou, Bapa, Batié, Bandenkop, Bangou, Bangam
Le climat est de type subéquatorial de mousson caractérisé par des températures qui oscillent entre 15 °C et 28 °C. La température moyenne annuelle est de 22 °C avec un volume moyen de précipitations de 916.6mm.
Lors du recensement de 2005, la commune comptait 19 680 habitants[1], dont 3 627 pour Baham Ville.
Histoire
En , les autorités coloniales destituent formellement le chef traditionnel Pierre Kamdem Ninyim, incarcéré depuis trois mois pour ses sympathies pour le parti nationaliste UPC. Sa destitution contribue à décider une partie des conservateurs, attachés au respect des traditions, à s'unir aux nationalistes dans la contestation de l'ordre colonial. « L'affaire Baham » est ainsi parfois considéré comme l'élément déclencheur du soulèvement de la région bamiléké[3].
La ville est érigée en chef-lieu du département des Hauts-Plateaux en [4].
Administration
Les maires se succèdent à la tête de la municipalité depuis la création de la commune mixte, le , l'arrondissement est établi en 1977[5].
Fô Pouokam I 11e roi de la Dynastie son règne coïncide avec l'entrée Allemande en royaume Bamiléké
Fô Kamwa Marx : Il meurt en 1954
Fô Kamdem III : Accède au trône en 1954 mais est très vite remplacé par Teguia. Fusillé en 1964
Fô Teguia : Accède au trône en 1956 et meurt en 1986
Fô Pouokam II : roi de Baham depuis 1986
Éducation
La commune compte 24 écoles maternelles, dont 17 publiques, 4 catholiques et 3 protestantes (CEPCA).
Les écoles primaires sont au nombre de 33, dont 21 publiques, 7 catholiques et 5 protestantes (CEPCA)[8].
L'arrondissement de Baham compte 5 établissements secondaires publics dont 4 lycées et un collège, 3 sont francophones et deux bilingues[9].
CES bilingue de Chengne
Lycée bilingue de Baham
Lycée de Medjo
Lycée de Poumze
Lycée technique de Baham
L'enseignement professionnel public est représenté par l’ENIEG, École normale d'instituteurs de l'enseignement général, créée en et située à Boukué.
Économie
Les principales activités sont :
la culture de rente, principalement des produits vivriers (maïs, haricot, patate, pomme de terre, igname douce, tarot, arachide) ;
l’élevage qui prend de l’essor avec l'apparition d'installations modernes d’élevage de volaille et de porc ;
puis l'artisanat, Baham étant en effet un haut lieu de production d'objets d'art (objets perlés et en bambou).
Médias
La ville est le siège de la radio communautaire La Voix des Hauts-Plateaux qui émet sur 98.0 FM depuis [10].
Pierre Kamdem Ninyim, chef traditionnel destitué, plus jeune ministre camerounais et sympathisant de l'UPC qui terminera condamné et fusillé.*Dandy kamto ,Chercheur
Rolande Kammogne , entrepreneure et productrice TV
Annexes
Bibliographie
Jean-Paul Notué et Bianca Triaca, Baham : arts, mémoire et pouvoir dans le royaume de Baham (Cameroun) (catalogue du Musée de Baham), 5 Continents, Milan, 2005, 260 p. (ISBN978-8874392025)
Baham, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)
Notes et références
↑ ab et cTroisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.