Danyzy effectue de nombreuses observations astronomiques et devient titulaire de la chaire de mathématiques et d'hydrographie lors de son rattachement à la société en 1764. Il contribue à la réalisation des cartes des diocèses suivants, tous dans le Languedoc : Alais, Lodève, Mende, Montpellier et Nîmes. En 1772, accompagné de son fils Jean-Hippolyte, il se rend en Aragon pour étudier un système d'arrosage à établir dans les plaines[5].
Jean-Hippolyte succède en 1783 à la chaire de mathématiques et d'hydrologie à Pierre Cusson, médecin et botaniste, lui-même successeur de son père[5].
Contribution
Ce que l'histoire retient surtout de Danyzy, c'est sa contribution à la théorie des voûtes, utilisée notamment dans la construction des ponts en maçonnerie.
Il réalise plusieurs expériences visant à caractériser la résistance des voutes en considérant leur mode de ruine ; pour cela, il effectue des expériences sur des voutes formées de petits voussoirs en plâtre. C'est Amédée François Frézier qui, en 1739, fait connaître le résultat de ce travail, l'une des principales sources[6] de la théorie des voûtes de Charles-Augustin Coulomb[7] ; le mémoire de Danyzy ne sera publié qu'en 1778.
↑« Danyzy » est une des nombreuses façons d'écrire son nom.
↑Dr Louis Dulieu, « Le mouvement scientifique montpelliérain au XVIIIe siècle », Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, vol. 11, nos 11-3, , p. 227–249 (lire en ligne).