Le à 10 h 45, une explosion se produit dans le hall central de l'aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène. Quasi simultanément, une bombe explose à l'agence d'Air France au centre-ville d'Alger. Une autre bombe sera désamorcée dans les locaux algérois de Swissair[2].
Enquête
L'attentat n'est pas revendiqué immédiatement[2]. Par la suite, l'enquête met en cause le Groupe islamique armé : son « trésorier » Rachid Ramda, aussi connu sous les noms d'Abou Farès et d'Abdelkader Benouis, est condamné à mort par contumace pour sa participation à cet attentat[3].
↑ a et bAlgérie : l'attentat meurtrier à l'aéroport de la capitale : un degré a été franchi dans le terrorisme urbain. Le Monde, 28 aout 1992. Lire en ligne
↑Franck Johannès & Marie-Pierre Vérot. Abou Farès, le trésorier des attentats. A la demande de la France, l'Algérien comparaît devant un tribunal anglais. Libération, 9 novembre 1995. Lire en ligne