L’Association canadienne de communication (ACC; ou Canadian Communication Association en anglais) est une association nationale bilingue de chercheurs en communication, d'éducateurs et de professionnels des secteurs privé et public au Canada. Fondée en 1979, l'ACC/CCA cherche «à faire progresser la recherche et les études en communication, car elle croit qu'une meilleure compréhension de la communication est essentielle à la construction d'une société dynamique [1],[2].»
Historique
1970
On considère que la création de la CCA est due en partie aux recherches effectuées par la Commission royale de l'Ontario sur la violence dans l'industrie des communications (Commission LaMarsh) en 1976. Cette commission a réuni un certain nombre d'universitaires qui se sont ensuite rencontrés lors d'une conférence à l'Université de Windsor en 1978 [3]et à nouveau en 1979 à Philadelphie où les présentations tendaient à se concentrer sur les recherches issues de la commission[4].Cette même année, la CCA a été créée le 1er juin 1979 lors de la Conférence des sociétés savantes (aujourd'hui le Congrès des sciences humaines et sociales) à Saskatoon, au Canada[5],[6]. Le Journal canadien de la communication(en), qui existait déjà, a été élu journal officiel de l'association[5] , mais les discussions sur cet arrangement ont abouti à l'absence de toute relation juridiquement contraignante entre les deux. La revue existe indépendamment de l'association et est la propriété de ses abonnés[7].
1980
Une partie des activités de la CCA au cours de ses premières années consistait à aborder la combinaison des perspectives canadiennes uniques et des théories naissantes sur la nature et la définition de la communication. Les «pionniers des études canadiennes en communication[8]», notamment Earle Beattie, William Gilsdorf, Garth J. J., et le Dr Earle Beattie, William Gilsdorf, Garth Jowett, Annie Mear, William Melody, Walter Romanow, Paul Rutherford, Liora Salter, Eugene Tate, James R. Taylor, Gaëtan Tremblay[8], Gertrude Robinson[9]et d'autres. En effet, « la politique de l'Association canadienne de communication était fondée sur la recherche d'une réponse à la définition même de la communication[10],[11],[12] »
1990
Au début des années 1990, les nouvelles et les discussions concernant l'association étaient communiquées par une liste de diffusion électronique appelée CCANet[13]. Dans la seconde moitié des années 1990, l'Association des études sur la radio-télévision canadienne (AERTC) / Association for the Study of Canadian Radio and Television (ASCRT) a mis fin à son mandat d'association et a fusionné avec la CCA en raison d'un manque d'intérêt de la part des jeunes chercheurs[14].
Conférence annuelle
La conférence a normalement lieu pendant le congrès de la Fédération canadienne des sciences humaines, un rassemblement de sociétés savantes de tout le pays. Ce congrès a généralement lieu entre la fin du mois de mai et le début du mois de juin dans une université canadienne[1].
Prix de l'association
Le prix du livre Gertrude J. Robinson a été créé par David Taras, président du CCA en 1998-1999, et est nommé en l'honneur de Gertrude J. Robinson.
Prix de la CRTC pour l'excellence en recherche sur les politiques, un prix coparrainé par la CCA et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes[15].
Le prix de la meilleure communication de l'ACC, anciennement connu sous le nom de prix Van Horne (avant 2010) et Beaverbrook/McGill (de 2010 à 2019), est décerné à la meilleure communication étudiante soumise à la conférence annuelle de l'ACC.
Notes et références
↑ a et bRoger Wheate, « Annual Meeting of the Canadian Cartographic Association (CCA), University of Saskatchewan, Saskatoon, 29 May–2 June 2007 », Cartographica: The International Journal for Geographic Information and Geovisualization, vol. 42, no 4, , p. 359–360 (ISSN0317-7173 et 1911-9925, DOI10.3138/carto.42.4.359, lire en ligne, consulté le )
↑Richard Keshen et Kent MacAskill, « “I told you so”: Newspaper Ownership in Canada and the Kent Commission Twenty Years Later », American Review of Canadian Studies, vol. 30, no 3, , p. 315–325 (ISSN0272-2011 et 1943-9954, DOI10.1080/02722010009481056, lire en ligne, consulté le )
↑Eugene D. Tate, « The Beginnings of Communication Studies in Canada: Concluding Comments: Canadian Journal of Communication and the LaMarsh Commission », Canadian Journal of Communication, vol. 25, no 1, (ISSN0705-3657 et 1499-6642, DOI10.22230/cjc.2000v25n1a1144, lire en ligne, consulté le )
↑John H. V. Gilbert, Rowland Lorimer, Ruth J. Patrick et Canadian Journal of Communication Corporation, Scholarly communication in the next millennium, Canadian Journal of Communication Corporation, (ISBN0-9698983-2-0 et 978-0-9698983-2-0, OCLC38106176, lire en ligne)
↑ a et bFouts, Gregory, « The Beginnings of Communication Studies in Canada: The Canadian Communication Association and the Canadian Journal of Communication: Some Reminiscences and Trends », Canadian Journal of Communication, , p. 25 (1) (DOIdoi:10.22230/cjc.2000v25n1a1142)
↑Charles W. Bailey, « Directory of Electronic Journals, Newsletters, and Academic Discussion Lists (Book Review) », College & Research Libraries, vol. 53, no 1, , p. 83–84 (ISSN2150-6701 et 0010-0870, DOI10.5860/crl_53_01_83, lire en ligne, consulté le )