À la mort de Tigrane III en 6 av. J.-C. (ou 12 av. J.-C.[3]), son fils, Tigrane IV, lui succède avec sa sœur-épouse, Érato[4], sans l'assentiment d'Auguste[5], ce que Rome considère comme un acte de rébellion[6] ; les deux souverains sont même selon certains ouvertement pro-parthes[7]. Auguste tire alors profit de la division de la cour arménienne entre pro-parthes et pro-romains pour imposer le candidat de ces derniers, Artavazde III[4], qui serait un fils d'Artavazde II et un frère de Tigrane III[2].
Face à la rébellion alimentée par le roi parthe Phraatès IV[5], Artavazde semble ne pas avoir réussi à se maintenir très longtemps sur le trône[6], « non sans grand dommage pour les Romains[4] ». Selon Cyrille Toumanoff, il maintient toutefois ses prétentions jusqu'en 1 ap. J.-C.[2].
Notes et références
↑Ou Artavazde IV d'après les historiens reconnaissant l'existence d'Artavazde (II).
↑ a et bGérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien, Privat, Toulouse, 2007 (ISBN978-2-7089-6874-5), p. 137.
↑ a et bMarie-Louise Chaumont, « L'Arménie entre Rome et l'Iran : I de l'avènement d'Auguste à l'avènement de Dioclétien », dans Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, II, 9.1, 1976, p. 76.