Les premiers missionnaires jésuites arrivent en Acadie au début du XVIIe siècle. Les récollets arrivent après la prise temporaire de la colonie par Samuel Argall. Les capucins viennent en 1632 pour travailler auprès des amérindiens. Antoine-Simon Maillard est un des missionnaires les plus célèbres, devenu administrateur de l'Acadie en 1760.
Sous le régime britannique, les prêtres catholiques n'ont pas le droit de posséder des terres sauf s'ils reçoivent la permission de la couronne. Beaucoup d'Irlandais immigrent au Canada et en 1783 ils demandent l'annulation des pénalités. L'abbé Jean-Mandé Sigogne se distingue pour son zèle missionnaire au début du XIXe siècle.
Le vicariat apostolique de la Nouvelle-Écosse fut érigé le par le pape Pie VII à partir du diocèse de Québec. Edmund Burke est son premier évêque. Le vicariat est élevé en évêché en 1842, puis en archevêché dix ans plus tard. Ce diocèse doit céder du territoire en 1844 pour créer le diocèse d'Arichat, puis en 1953 pour créer le diocèse de Yarmouth.
Le Collège Sainte-Marie, le séminaire du Saint-Cœur, l'Académie du Sacré-Cœur et l'Académie du Mont Saint-Vincent ont été fondés sous l'impulsion du clergé.
Superficie et population
Ce diocèse a une superficie de 34 055 km2. En 2021, il y a près de 215 880 catholiques dans ce diocèse, soit 26,7 % de la population totale. Ils étaient moins de 5 % au début du XXe siècle et 18 % en 1950. Soixante-cinq prêtres portent leur ministère dans soixante-six paroisses, et il y a un peu moins d'une centaine de religieux et religieuses dans cet évêché.[réf. nécessaire]