Lucie, une femme un peu paumée, mène une enquête sur la disparition d’une adolescente, Valentine, avec une personne inquiétante, surnommée « La Hyène ». Un peu à la manière du « cher Watson », Lucie est éblouie, fascinée et souvent frustrée par l'efficacité et aussi par la façon dont agit sa coéquipière, parfois de manière trop musclée. Le récit à la première personne (Lucie) est ponctué par des chapitres sur les autres personnages à la troisième personne : le père de Valentine, un écrivain qui avait « rédigé lui-même sa page Wikipédia » (p. 19), sa belle-mère, « maxi-baffable » d’après Lucie (p. 107), Vanessa, sa mère, très belle, divorcée, Yacine, un cousin arabe « super bien gaulé » (p. 294), entre autres, et l’ado recherchée, Valentine, qui « couchait avec le plus de monde possible, car elle pensait qu’on s’améliore au lit comme on s’améliore au piano, en pratiquant » (p. 281). Les enquêteuses partent à Barcelone à la recherche de la jeune disparue, et après quelques péripéties riches en rencontres de toutes sortes entre femmes, elles semblent résoudre leur affaire, jusqu'à une issue inattendue qui chamboule la fin du roman.