Né dans une famille bourgeoise de Carini, Antonino Mannino entre au Parti communiste italien dans les années 1950 et s'installe à Palerme pour travailler dans les bureaux du parti[1].
Durant ces deux décennies, Nino Mannino s'occupe des liens entre son parti et le monde ouvrier, dont il soutient les luttes syndicales au chantier naval de Palerme, à l'Aeronautica Sicula, Keller et Italtel[2]. Il soutient également les sans-abri[2].
Lorsque La Torre reprend la tête des communistes siciliens en 1981, Mannino s'y oppose, puis travaille à ses côtés jusqu'à l'assassinat, le , du leader communiste, commis par la mafia au profit, selon lui, des services secrets italiens[3].
En 1983, Nino Mannino est élu à la Chambre des députés pour la circonscription de Palerme-Trapani-Agrigente-Caltanissetta et intègre la commission de la Défense[1]. Réélu en 1987, il est député jusqu'en 1992, siégeant à la Commission antimafia et au Comité parlementaire pour l'OTAN[2].
Après la disparition du PCI en 1992, il occupe le secrétariat provincial du Parti démocrate de la gauche jusqu'à son élection sous ces couleurs comme maire de Carini[2]. Comme maire de Carini, jusqu'en décembre 1997, il a démoli les villas construites illégalement sur le front de mer, près de la route qui relie Palerme à l'aéroport[1].
Il dirige le Centre d'études Pio La Torre au début des années 2000 et quitte le PDS[3].