Il commence son apprentissage à Florence, d'abord chez Valerio Spada et le peintre de portrait de cour des MédicisGiusto Sustermans, puis avec le Florentin Vincenzo Dandini.
Il retourne à Florence en 1680, où il est patronné par le grand prince Ferdinando, le fils du grand-duc Cosme III. Sa première œuvre publique est un Saint François de Sales en Gloire (1685) pour l'église Santi Apostoli. Il devient un des peintres les plus actifs aux XVIIe et XVIIIe siècles, et son œuvre est beaucoup appréciée des Médicis. Il peint le portrait de son mécène entouré par les musiciens et chanteurs Vincenzo Olivicciani, Antonio Rivani et Giulio Cavalletti (1685 - Palais Pitti). Son Autoportrait, 1685, peinture à l'huile sur toile, 87,5 × 73 cm, est au Musée des Offices[2].
Il se fit l'interprète d'une peinture élégante et raffinée qui s'inspire, en termes classiques, de celle de Pierre de Cortone[3].
Fresques
A la suite d'un bref voyage à Vienne, en 1680, il commença sa carrière de fresquiste, travaillant activement dans les plus importants palais florentins tels que Gerini, Pitti (une Annonciation en 1684), Strozzi-Ridolfi, Corsini in Parione, Orlandini, Vivarelli Colonna et Rinuccini et réalisa L'Apothéose de Cosme l'Ancien sur le plafond de la Sala da Pranzo dans la villa médicéenne de Poggio a Caiano. On le retrouve également dans quelques villes des environs. Ses œuvres sont essentiellement marquées par le courant classique romain de Maratta et par la culture académique florentine. A cette période succéda entre 1701 et 1718, la fresque de la coupole de San Frediano in Cestello[1]. Ses œuvres se trouvent dans les plus importants cycles décoratifs florentins de l'époque, comme au Complesso di San Firenze.
Tableaux
Parmi ses peintures religieuses à noter La Descente de l'Esprit saint à San Giorgio alla Costa datant de 1706 et L'Apparition du Christ à Saint Pierre d'Alcantara à Schleissheim, en 1714. Sa dernière œuvre, restée inachevée, fut Le festin des Dieux du palais Incontri[1].
↑ ab et cSandro Bellesi, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN2-84459-006-3), p. 646
↑Riccardo Spinelli, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN2-84459-006-3), p. 369
↑Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN978-2-84459-006-0, BNF39045793), p. 428
Annexes
Bibliographie
(it) Chiarini Marco, « Inediti del Settecento fiorentino : Anton Domenico Gabbiani, Ignazio Hugford, Gian Domenico Ferretti », in Scritti in onore di Ugo Procacci, Milan, Electa, 1977.
I. Hugford, Vie et recueil de cent pensées d'Anton Domenico Gabbiani, 1762.