à l’issue de la guerre sociale, qui marque la fin de la Seconde Confédération maritime athénienne, Athènes obtient de Byzance des garanties pour son approvisionnement en blé (355/340 av. J.-C.)[6].
Vers 355/354-339/338 av. J.-C. : réformes d’Eubule, partisan de la paix et opposé à la politique impérialiste, à Athènes : les excédents budgétaires sont transférés du fond militaire (stratiôtikon) au fond des spectacles (théôrikon), profitant ainsi aux citoyens pauvres. La bonne gestion d’Eubule permet un vaste programme d’urbanisme et la construction de trières. Cette politique donne aux Athéniens quelques années de grande prospérité, mais va aussi entraver leur résistance à Philippe[7].
↑Nicolas Richer, Atlas de la Grèce classique. Ve – IVe siècle avant J-C., l'âge d'or d'une civilisation fondatrice, Autrement, 97 p. (ISBN978-2-7467-4570-4, présentation en ligne)