Les années 1450 couvrent la période de 1450 à 1459.
Évènements
Vers 1450 :
les Turcs Iakoutes, originaires du lac Baïkal, auraient commencé de migrer vers la Sibérie par le cours supérieur de la Léna sous la conduite de leur chef Omogaï[1].
établissement d'un comptoir portugais à Arguin[3].
1450 : l’orfèvre Gutenberg installe un atelier d’imprimerie à Mayence avec le financement de Johann Fust et l'aide du copiste Peter Schoeffer ; il imprime sur ses presses un manuel scolaire, la grammaire latine de Donatus, datée de 1451 puis la Bible de Mayence à 42 lignes (1452-1455). Début de la révolution culturelle de l'imprimé[4].
Le sultan ottoman reconnaît l’existence légale de l’Église orthodoxe conformément à la loi islamique, et impose le patriarcat œcuménique de Constantinople comme « le premier et le principal centre spirituel et administratif » de tous les chrétiens orthodoxes de l’Empire ottoman. En contrepartie, l’Église reconnaît le pouvoir politique ottoman et accepte de s’y intégrer, reconnaissant la souveraineté politique de l’islam[7].
Vers 1455-1460 : migration du Peul Dulo Demmba. Il rejette l'autorité des chefs Mandé du Fouta Toro, passe le Sénégal puis dévaste le Djolof et les principautés Mandingues, traverse la Gambie au « passo des Fulos » mais est repoussée par une coalition des Beafades (parents des Soso et des Baga) sur le Rio Geba[9].
↑Avelino Teixeira da Mota, « Entrée d'esclaves noirs à Valence (1445-1482) : le remplacement de la voie saharienne par la voie atlantique », Outre-Mers. Revue d'histoire, nos 242-243, , p. 206 (présentation en ligne)
↑Marie-Hélène Blanchet, Frédéric Gabriel, Laurent Tatarenko, Autocéphalies. L’exercice de l’indépendance dans les Églises slaves orientales: (IXe – XXIe siècle), Publications de l’École française de Rome, (ISBN9782728314546, présentation en ligne)